En pleine tempête

Titre original: The Perfect Storm
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Aventure
Année de production: 2000
Date de sortie: 06/09/2000
Durée: 2h09
Tout public
Synopsis : Dans une tempête, le bruit du vent mesure la brutalité de la nature. Force 9, c'est un cri. Force 10, un hurlement. Force 11, une plainte sourde. Force 12, c'est un grognement féroce. Celui qui entend ce son ne l'oublie jamais. Bobby Shatford (Mark Wahlberg) a, derrière lui, un divorce à régler et une nouvelle vie à bâtir avec sa petite amie Christina 'Chris' Cotter (Diane Lane). La pêche est le seul boulot qu'il connaît et qui lui rapportera l'argent dont il a besoin pour éponger les dettes de ce divorce. Contre le gré de Christina, Bobby va donc s'embarquer une nouvelle fois sur l'Andrea Gail pour la dernière sortie de la saison. Billy Tyne (George Clooney), le capitaine de ce bateau et Bobby sont bientôt rejoints par Dale 'Murph' Murphy (John C. Reilly), un saisonnier qui fait ce job pour verser la pension alimentaire à sa femme; Alfred Pierre (Allen Payne), un Jamaïcain libéré et amateur de femmes, Bugsy (John Hawkes), un sympathique autochtone et Sully (William Fichtner), un remplaçant de dernière minute. Pour faire tourner sa mauvaise fortune, Tyne se met en tête d'aller pêcher au-delà des territoires maritimes habituellement explorés par l'Andrea Gail. Son défi: atteindre le Flemish cap, un coin reculé réputé pour son abondance de poisssons. Une fois en mer, il est averti du danger de formation de tempête au large. Mais malgré les conseils de sécurité de Greenlaw (M.E. Mastrantonio) de ne pas continuer, Billy pense pouvoir être rentré avec son énorme butin à Gloucester avant la tempête. S'il ne tente pas le coup, son équipage reviendra bredouille.
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    6.5/10 12 votes - 12 critiques

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Photo du film En pleine tempête

Avis des internautes du film En pleine tempête

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Publié le 10 septembre 2000
Glouglou, glouglou… Ca pour un naufrage, c’est un naufrage ! Tellement bien réussi que même la production a sombré dans les abîmes insondables du ridicule. Passons sur la première partie du film où l’on sert au spectateur un salmigondis de clichés made in USA sur la condition du pauvre marin pécheur pour en venir directement au thème même du film : la tempête. Passionné de marine et de navigation, je me réjouissais à l’avance de voir comment l’auteur du fantastique « Das Boot » allait bien pouvoir s’y prendre pour nous conter une nouvelle histoire de mer et de marins. Quelle déception ! Les types qui ont réalisé ce navet n’ont certainement jamais vu un bateau de près et encore moins du affronter ne serait-ce qu’une légère brise sur le lac de l’eau d’Heure ! Enfin, de tous les légumes, les navets sont sans doute ceux qui contiennent le plus d’eau… Rappelons à toutes fins utiles que les grands bancs sont situés très au Nord dans l’Atlantique et que les eaux provenant de l’Océan Arctique ne sont pas réputées être idéale pour la baignade. Un homme habillé et possédant un gilet de sauvetage ne peut survivre que quelques minutes dans de l’eau à trois ou quatre degrés au-dessus de zéro. Rien que sur ce point, ce film est farci d’invraissemblances. Un homme à la mer et deux hommes qui plongent pour le récupérer (réflexe idiot et totalement non professionnel) ça fait… trois hommes à la mer ! Trois fois plus de temps et d’énergie pour les repêcher… probablement morts ! Mais les marins américains sont vraiment des types épatants, capables de survivre à tout ! A voir : le patron du navire qui encaisse sans même récolter une seule ecchymose une bastonnade maison infligée par le bras du traîne-chalut reconverti pour la circonstance en support d’ancre flottante (sic) ! Et les gars, une ancre flottante c’est tout sauf cette espèce de socle de charrue auquel Clooney-le-magnifique refile quelques coups de boule tout en se faisant sauvagement fracasser à vingt reprises sur la coque en acier de son sabot flottant ! Quand je pense au mal de gueux que j’ai eu lorsque je me suis légèrement cogné le tibia contre la corbeille à papier, il y a de quoi être admiratif… ou franchement perplexe. Dans un autre genre, le même Clooney (je garde le « ey » pour rester correct) ne peut s’empêcher d’exécuter un vigoureux massage cardiaque au baigneur de service, comme ça, en passant… Un reste de déformation professionnelle, sans doute ! Mais le plus hilarant reste quand même le passage de l’hélicoptère. Le valeureux équipage qui parvient à faire corps contre les éléments déchaînés… Taratata tsoin tsoin, vive la marine US ! C’est tellement ridicule : le regroupement d’un équipage dans de telles conditions est quasi totalement impossible, mais le repérage et mieux, le repéchage de ces mêmes quidams – de nuit bien-sûr, pour ajouter au réalisme (!) – est lui parfaitement risible. Enfin, cette tempête est surtout extrêmement mal rendue à l’écran. Vous savez à quoi ça ressemble la mer par force 12, les petits loups ? Et bien, elle devrait être entièrement blanche, parcourue d’embruns et d’écume et surtout sans aucune visibilité, rien, schnol, que dalle, nada ! Il n’y aurait rien eu d’autre à l’écran qu’un mur glacé et totalement opaque pour toile de fond. Ca nous aurait peut-être empêché de voir cette cornichonnerie qui n’aurait certainement pas plu au vrais marins, ceux qui sont réellement disparus en mer et qui, comme moi, doivent bien en rigoler. Si vous aimez vraiment les tempêtes, lisez Shakespeare ! Ah oui, encore un petit mot pour les loulouttes : entre un Clooney mal rasé et parfumé à la morue et un des espadons qu’il massacre allègrement, je fantasmerais plus volontiers sur celui qui possède des nageoires.

Publié le 10 septembre 2000
Je recommande le commentaire de Daniel (la longue tartine bien inspirée)à ce point près: j'aurais mis la cote 'supertrèsmauvaispasunclouglouglou'. En plus de toutes les NULITES annoncées, il y a quelque chose qui fait mal: deux gros plans en début de film pour encourager la prise de cigarette, et la frustration éprouvée en fin de film (nulité sadique du scénario)... de quoi siphonner toutes mes clopes pour rattraper ma soirée ! A croire que c'est un coup des lobis cigarettiers !(puissants aux USA). De plus, rendre hommage aux 'pêcheurs disparus' en les faisant perdant 'sur toute la ligne ' n'est sûrement pas le bon moyen 'd'appâter le bon dieu'. Ferré le spectateur ? à coup de publicité mordra-t-il à l'hameçon ? Et MOI QUI CROYAIT OFFRIR UN BON MOMENT A MA PETITE COPINE, J'EN SUIS REVENU D'UN SENTIMENT BREDOUILLE. Un Conseil: Pêchez d'autres films si vous ne voulez pas couler votre soirée...

Publié le 8 septembre 2000
Ce film ne décoit absolument pas si ce n'est que ces 2 gros chapitres: la premiere heure parle des relations entre les personnages et la deuxième présente la tempête qui, il est vrai, nous impatiente quelque peu avant qu'elle arrive. Mais quand la tempête est là, raaahhhh, c'est l'adrenaline qui monte, les mains deviennent moites et on se surprend assez souvent d'avoir la bouche ouverte tellement les scènes sont surprenantes. Bref, je n'ai pas regretté de l'avoir vu !

Publié le 2 septembre 2000
Un film triste, évidemment, rempli d'effets spéciaux très réussis mais qui nous laisse sur notre faim. L'atmosphère est stressante et on se demande quand ils vont arrêter de nous donner des frayeurs pareilles mais bon... la fin du film arrive et moi, en tout cas, j'ai été déçue par cette fin trop brutale, trop rapide... Sinon, rien à redire sur le casting, il est plutot crédible et il assure. Encore un petit problème, on s'attend à plus de relations entre les personnages et ça aussi, ça nous laisse sur notre faim, dommage!

Publié le 20 août 2000
Très bon film que j'ai déjà vu en France. A voir sur un TRES grand écran car les effets spéciaux sont très réussis.

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