Toy Story 2
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Film d'animation
Année de production: 1999
Date de sortie:
02/02/2000
Durée: 1h35
Synopsis :
Ils sont de retour! Pour Buzz et Woody, les deux inséparables héros de Toy Story, les aventures continuent! Cette fois-ci, tout commence lorsque Andy, l'heureux propriétaire de Buzz et Woody, part en camp de vacances et que tous ses jouets sont laissés sans surveillance. Les choses se gâtent lorsque Woody est kidnappé par un collectionneur qui voit en lui un objet de collection unique. C'est donc à Buzz L'Eclair et à toute la bande de la chambre d'Andy (Mr Patate, Zig Zag, Rex et Bayonne) de passer à l'action et d'empêcher leur 'pote' Woody de finir en pièce de musée.
Avis des internautes du film Toy Story 2
Publié le 16 février 2000
A mon avis bien meilleur que Tarzan (qui avait forcément un air de déjà vu, dont les décors étaient finalement peu variés et dont le 'Tarzan' avait des allures de BD manga japonaise), ce qui prouve une fois de plus que Pixar est le 'sauveur' (ou le 'Buzz l'éclair') des studios Walt Disney. Les graphismes et décors sont incroyablement raffinés et variés. Les personnages attachants et complexes tout en étant accessibles aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Le thème est loin d'être superficiel : le choix entre une vie fugace mais riche et une existence éternelle mais vide. Petit élément piquant toutefois (et que l'on a pu relever dans Matrix également) : la 'liberté' du personnage consiste à choisir une destinée où il est voué à être... contrôlé en tant que jouet soumis aux caprices d'un enfant... Oserais-t-on dire qu'il s'agisse là d'une thématique chère au protestantisme ? Mais foin de gravité ! Nous avons affaire ici à un dessin animé TRES drôle, regorgeant de trouvailles et de situations cocasses où la 'logique' des jouets s'affronte à la 'rationalité' des humains et... devinez qui sont les plus malins ?
Publié le 16 février 2000
Ce deuxième Toy Story ne vaut pas grand chose... comparé au premier. Mais encore faut-il avoir vu ce premier film pour que l'évidence saute aux yeux. Il s'agissait certainement d'un chef d'oeuvre dans la lignée des meilleurs films de Ford et de Capra.A sa superbe construction classique, John Lasseter associait une dimension toute nouvelle : celle du premier long métrage réalisé entièrement en images de synthèse. Une dimension historique, ouvrant de nouveaux horizons cinématographiques, comparable à celle donnée par un Méliès en son temps. Mais n'oublions pas qu'à la magie technologique d'alors s'ajoutait aussi celles des personnages. Leurs personnalités auraient pu être tout bêtement calquées sur des modèles humains, la prouesse technologique pouvant masquer les carences d'un scénario. Mais John Lasseter eut la finesse de ne pas tomber dans cette facilité : il décida de concevoir des personnages susceptibles de passer avant tout pour des jouets non seulement plastiquement mais jusque dans leurs rapports les plus intimes. Entre jouets et avec des être humains ou des animaux. Cette fois, pour Toy Story 2, Lasseter ne fait plus le moindre effort : ses jouets se comportent maintenant comme des être humains et ont des rapports d'être humains. Comme s'ils n'étaient pas des jouets, sinon en apparence. Peu importe donc, en définitive, qu'ils soient ou non des jouets. Ils auraient aussi bien pu être des mickeys ou des dumbos... ou des fourmis. Triste constat que l'apparition du second Buzzzz (du VRAI, de l'UNIQUE, de l'inénarrable) et de son pire ennemi ne parviennent qu'à relever trop légèrement, petit échantillon de cette formidable créativité scénaristique relative aux personnages et propre au seul premier film. La pauvreté de Toy Story 2 se juge aussi au nombre de références que Lasseter a jugé bon de faire tout au long du film. Il comble ainsi son manque dramatique d'imagination avec aisance, nous divertissant du vide en nous adressant de grossiers clins d'oeils. Toy Story 1 n'avait pas besoin de faire incessamment référence à autre chose qu'à son propre contenu pour être un grand film et tenir largement la distance car l'univers mis en place dans ce film, si singulier et si dense, était déjà en soi un second ou troisième degré.
Publié le 15 février 2000
Très mauvais pour la version française qui gache une partie du plaisir. br En effet pour 30 FB de plus, Kinépolis Bruxelles propose la première sortie en digital (dans une seule salle) et omet d'annoncer qu'il s'agit de la VF (furieux): l'effet vaut néanmoins le détour pour une image on ne peut plus clean. br Si vous optez pour la VO, il faudra se 'contenter' de la bonne veille pélicule. Dommage. br Excellent pour le scénario.
Publié le 14 février 2000
Fantastique, excellent, drôle, tendre: un régal! Un vrai bijou à ne manquer sous aucun prétexte!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Jean Michel