L'Ultime Razzia

Titre original: The Killing
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Crime
Année de production: 1956
Date de sortie: 16/07/2003
Durée: 1h23
Tout public
Synopsis : Pour se refaire après cinq années passées en prison, Johnny organise le hold-up d'un bureau de courses hippiques. Le butin est estimé à 2 millions de dollars. Grâce à son vieil ami Marvin Unger et trois complices recrutés sur les lieux du crime, il réussit son coup. Mais c'est sans compter sur la femme d'un des complices qui va se mêler de leurs affaires...
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    8.2/10 4 votes - 2 critiques

Posters du film L'Ultime Razzia

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Avis des internautes du film L'Ultime Razzia

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  • 1
Publié le 29 août 2003
Nous sommes en 1956. Jeune réalisateur indépendant, Stanley Kubrick doit encore faire ses preuves. Pour son deuxième long métrage, il se coltine un scénario très classique de coup qui foire suite à l'accumulation d'impondérables minuscules (fuites au sein de l'association de malfaiteurs, gardien de parking zélé, embouteillage imprévu, serrure de valise défaillante). Pendant une heure, longue et languissante phase d'exposition, c'est du cinéma vieillot, appliqué et sans génie, un archétype de film noir aux dialogues envahissants, à la mise en scène toute raide, aux personnages stéréotypés et sans charisme (flic ripou, femme fatale, complice peureux). Heureusement, passés les fastidieux préparatifs du casse de l'hippodrome, à partir de l'épique et comique bagarre entre le catcheur et les forces de l'ordre, le film se débride et la Kubrick touch se fait de moins en moins discrète - audaces narratives, plans leitmotive, boucles temporelles et éclairages multiples d'une même scène (façon 'Jackie Brown', Tarantino n'a rien inventé), détails sarcastiques (le fer à cheval, prétendu porte-bonheur qui, en se plantant dans le pneu du tireur, dérègle la belle mécanique et signe pour les malfrats la fin des haricots ; le perroquet indifférent au drame qui se noue), noir et blanc expressioniste (l'unique et hagard survivant de la fusillade s'extirpant de l'immeuble, visage sculpté par l'ombre, le sang et l'angoisse) - jusqu'au dénouement sec et nihiliste, résumant en trois mots l'impeccable morale du film : 'A quoi bon ?'.

Publié le 19 juillet 2003
Je ne sais quelle est la place occupée par ce film dans l'histoire des films 'un casse bien préparé' mais quel plaisir de découvrir un tel film, bien construit dans un style épuré.Comment coter ce film qui,vu aujourd'hui, semble sortir de nulle part? Entre bon et excellent ?
  • 1

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