Vol 93
Titre original: United 93
Réalisateur:
Origines:
- Royaume-Uni
- États-Unis
Genre:
- Drame
Année de production: 2006
Date de sortie:
05/07/2006
Durée: 1h31
Synopsis :
11 septembre 2001. 4 avions sont détournés par des terroristes dans le but d'être crashés à New York et à Washington. 3 atteindrons leur cible, pas le vol 93. En temps réel, les 90 minutes qui se sont écoulées entre le moment où l'appareil a été détourné et celui où il s'est écrasé après que ses passagers, mis au courant par téléphone portable des attaques contre le World Trade Center à New York, eurent décidé de se sacrifier pour éviter que l'appareil atteigne Washington.
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7.5/10 Cote de du film Vol 93
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5.0/10 Cote de du film Vol 93
Avis des internautes du film Vol 93
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Publié le 25 février 2007
J'ai beaucoup hésité avant de voir ce film et j'ai bien fait!
Ce film est très très bien mais j'ai une grosse critique à faire: il y a trop de scènes qui se passent au sol! Je sais que ces scènes sont véridiques, ce qui n'est pas nécessairement le cas pour ce qui se passe dans l'avion (personne n'a survécu), mais je trouve que l'hommage doit être consacré aux passagers.
Ce sont eux, par leur intervention, qui ont sauvé le Président des USA!
Le film aurait dû être plus basé sur eux.
Ils ont été courageux, je ne sais pas si moi j'aurai été capable de le faire.
Publié le 15 janvier 2007
Paul Greengrass a opté pour un style documentaliste plutôt que la surenchère. Le film s'ouvre sur les terroristes priant dans leur chambre d'hotel, avant de passer aux enregistrements à l'aéroport. GG prend également son temps avant de passer aux choses sérieuses, il prend le temps de filmer le travail effectuée dans des tours de contrôle mais aussi à l'armée. Les images d'archives sont intelligement utilisées et nous choquent encore plus que d'habitude, sûrement dû au fait que les personnes vivent ça en direct.
Dès que le détournement du Vol 93 commence, notre estomac se noue tant la suite est un festival de violence : SPOILER pilotes assassinés, hôtesse de l'air égorgée, passagers poignardés FIN SPOILER; le tout filmé caméra à l'épaule (ça bouge dans tous les sens). On assiste avec dégoût et révulsion à ces scènes de barbarie mais le réalisme est tel qu'il est parfois difficile de garder les yeux rivés sur l'écran.
Quant aux terroristes, GG n'est pas entré dans le gros cliché "terroriste barbu", il nous montre des Musulmanes vêtus comme des Occidentaux afin qu'il n'y ait aucun soupçon.
Diffcile d'éviter les "dis à mes enfants que je les aime" mais tout ceci est véridique. En bref, Vol 93 est une oeuvre poignante, émouvante, parfois choquante dont on sort déboussolé et aussi outré, d'une part pour les actes barbares qui ont été commis, mais aussi envers le gouvernement Américain qui n'a pas levé le petit doigt afin d'essayer d'éviter le pire. Un grand film !
Publié le 23 novembre 2006
Pari ambitieux que de parler de ce 11 septembre en ne se focalisant que sur un avion, le moins médiatisé par les télévisions du monde. Autre défi de taille, est de suivre en temps réel les dernières 90 minutes de cet avion. Pourtant, Paul Greengrass rend son film important et même essentiel pour la mémoire collective.
Paul Greengrass retrouve une mise en scène nerveuse et une caméra à l’épaule pour une réalisation des plus réalistes, un style qui l’avait révélé avec Bloody Sunday. Il détaille pendant 90 minutes l’évolution de l’avion et de la réaction des différents contrôles aériens au fur et à mesure des évènements. Pas de patriotisme inutile, United 93 ne parle que d’êtres humains qui essaient de sauver leur peau.
United 93 rend hommage à des hommes qui ont été aussi héroïques que les policiers et les pompiers dans les Twin Towers. Ces quelques passagers ont sûrement sauver de nombreuses vies et Paul Greengrass les met enfin un peu en avant. Il nous apprend également les disfonctionnements au niveau des contrôles aériens civiles et militaires. Un film important qui impose une vision plus large sur cette journée noire, moins réductrice que celle véhiculée par les télévisions à ce jour.
Á Retenir : le courage des passagers, l’immobilisme de l’armée, le style retrouvé et racé de Paul Greengrass.
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Marylyn