La Saveur de la pastèque

Titre original: Tian bian yi duo yun
Origine:
  • Taïwan
Genre:
  • Comédie dramatique
Année de production: 2005
Date de sortie: 11/01/2006
Durée: 1h55
À partir de 16 ans
Synopsis : En cette période de pénurie d'eau, la télévision préconise diverses solutions pour la préserver. On encourage la population à boire du jus de pastèque en remplacement. Mais les gens ont tous leur petite méthode pour mettre la main sur le précieux liquide. Shiang-Chyi ramasse des bouteilles en plastique vides pour les remplir d'eau volée dans les toilettes publiques. Quant à Hsiao-Kang, devenu acteur de films X, il grimpe sur les toits une fois la nuit tombée pour se baigner dans des citernes à peine remplies. La survie quotidienne est difficile, mais la solitude plus pénible encore. Un jour, Shiang-Chyi trouve une pastèque. Plus tard, elle rencontre Hsiao-Kang dans un jardin public. Elle se souvient de lui : elle lui avait acheté une montre. Ne l'ayant jamais revu depuis, elle ignore tout de ce qu'il fabrique maintenant, dans l'immeuble même où elle habite. Ils tombent amoureux...
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    5.4/10 7 votes - 7 critiques

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Photos du film La Saveur de la pastèque

Avis des internautes du film La Saveur de la pastèque

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Publié le 21 février 2006
Lire les critiques m'a permis de prendre la distance nécessaire et de me préparer au mélange des genres, sans grand intérêt: le volet comédie musicale, inégal, est secondaire alors que le volet pornographie est plus central. En faisant le tri, ce film m'a séduit par la façon dont il aborde les différentes facettes d'un individu dans son rapport au sexe opposé, de la relation platonique à la pornographie. La fin peut déranger mais est riche de sens.

Publié le 24 janvier 2006
La saveur (ou l'odeur) de la pastèque Les avis ci-avant et notamment celui de Flémalle exprime bien mieux que la presse ce qu'est ce film. Il n'y a que 2 choses géniales dans ce film: l'idée de la pastèque en position d'accouchée reprise avantageusement à l'affiche, et 3 courtes chansons de 3 à 4 minutes sur lesquelles on a tourné une comédie musicale de qualité moyenne à bonne. Tout le reste du film est horriblement long à mourir. Même les scènes pornographiques avaient la froideur de la nécrophilie. Pourquoi aussi peu d'imagination? Il reste intéressant de voir comme les chansons des comédies musicales étaient de toute beauté alors même qu'elles étaient intérprétées dans une langue tout à fait exotique à mes oreilles. Des chansons pareilles à la radio me plairaient davantage que la programmation musicale actuelle. Je vise la scène avec les parapluies, celle avec les 4 femmes se pâmant au pied de la statue de Lénine, et celle où une armée de jeune-femmes portant entonnoirs rouges pour bonnets de soutien sortent en fille des WC. Mais pour tout le reste du film c'est triple zéro. Ac Acac. 2/10 24.01.2006

Publié le 22 janvier 2006
Comment saborder un film qui avait pourtant bien commencé... Vivent les longueurs des films lents, le burlesque déjanté, le faux porno qui fait rire parce que bancal! tout ceci amorçait un film bien sympathique, mais une dernière scène interminable, complaisante jusqu'à l'insoutenable, qui donne juste envie de vomir. Si le snobisme des critiques et autres jurés de Cannes s'est laissé abuser, le public n'est pas dupe. A la sortie, les regards sont, au mieux, sceptiques. Dommage.

Publié le 13 janvier 2006
Original à l'extrème, déjanté, cruel, absurde, loufoque. C'est certain, ce film est atypique et sort des canons habituels du cinema. Malheureusement, en dehors de certains passages géniaux, drôles et savoureux, c'est souvent lent et long. C'est vrai, la longueur ca peut etre très beau, mais c'est surtout souvent emmerdant. A voir si vous voulez être surpris.

Publié le 13 janvier 2006
La bande annonce de "La saveur de la pastèque" était prometteuse : musique entraînante, danses, couleurs, humour... Problème : il ne s'agissait que des quelques mini-comédies musicales qui parsemaient le film. 10 minutes au total. Le reste ? Une arnaque. L'ennui. Un regard acerbe sur la désolation sexuelle, sur l'ultramoderne solitude ? Non, du sensationnalisme gratuit pour rendre sulfureuse et commerciale une coquille vide. Plans séquences interminables sur des cages d'escaliers, des couloirs, des plafonds. Dialogues et musiques inexistants à l'exception des rares intermèdes narratifs. Plus graves : les humiliations crescendos infligées à l'actrice jouant la porn-star Japonaise. Le traitement que lui réserve, à plusieurs reprises, le réalisateur confine au racisme. Jusqu'au morbide. Jouissance exutoire au ressentiment d'une ex-colonie Nippone. Sordide.

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