Après Le Prestige, au scénario tordueux mais à la fin prévisible, voici un récit de magie narré de façon très classique mais à la fin particulièrement bluffante ! Si Le Prestige lorgnait plutôt sur la science-fiction à la H.G. Wells, L'illusionniste s'inscrit plutôt dans le courant du fantastique romantisme. Tout cela nous donne de superbes images et une jolie atmosphère poétique. Dommage que la bluette sentimentale soit la seule finalité, un peu courte, du récit (on aurait aimé des développements un peu plus historico-politiques). Edward Norton, qui traverse le film plus en somnanbule qu'en magicien, manque aussi un peu de charisme pour ce beau rôle. En revanche, Paul Giamatti campe un attachant inspecteur tiraillé entre son devoir, son ambition et sa fascination pour le magicien. Bref, un film un peu inabouti mais attachant.

Ces temps-ci, la magie au cinéma a la cote. Après Le Prestige de Nolan, c'est au tour de The Illusionist de pointer son nez sur nos écrans. Sur papier, l'ensemble semblait être intéressant tant tout est différent du Prestige, mais la déception est au rendez-vous. En fait, il s'agit d'une histoire d'amour bien mièvre suivie d'une enquête policière très classique, le tout sur fond de magie. Pour son premier long-métrage, Neil Burger rate le coche : mise en scène froide et d'une platitude assomante, photographie aux couleurs sépia agressive pour la rétine (ça va pendant un quart d'heure, mais pas pendant 1 H 45, quelle horreur !), rythme un peu lent et jamais soutenu, le tout dans une ambiance pas si sombre que ça qui risque bien de faire dormir le spectateur lambda. Sans oublier le twist final tellement prévisible que j'en ai bien ri, je déteste me faire avoir d'une telle manière. Seuls le remarquable quatuor d'acteurs (Norton-Giamatti-Biel et Sewell) ainsi que l'excellent score de Philip Glass sauvent cet Illusioniste mollasson face auquel Christopher Nolan n'aura pas de mouron à se faire.

Très joli film romanesque. Les images sont superbes. Norton est un grand comédien, Paul Giamatti et Jessica Biel (ravissante) sont excellents. Un film à voir sans hésitation.

J'ai trouvé ce film particulièrement fabuleux avec un tout grand Edward Norton... Dommage que les illusions soient aussi "informatiques", mais ce film se laisse regarder, apprécier, ... Vous ne serez pas près de l'oublier!

Quoi de mieux qu'un début d'année dans une salle obscure quand le film est bon ? (non je ne veux pas connaître vos réponses ;op) Alors prenez un beau gars (point de vue 100% objectif), prenez un bon musicos prenez du jaune pour vieillir un peu les images et vous avez les ingrédients principaux de THE ILLUSIONIST Le scénario est bien ficelé (je ne m'étends pas dessus). De superbes costumes et de somptueux décors viennent renforcer une image très soignée (couleur, grain, angle caméra): pour un second film, un coup de maître. Les pavés de rue, les façades 1900, les lanternes, tout y est, même l'odeur du crotin de cheval est presque perceptible ;op La prestation d'Edward Norton est tout en finesse, et le couple formé avec Jessica Biel est crédible. La musique de Philip Glass, bien que omni présente, n'est pas pour autant un acteur principal mais plutôt un "supporting actor". Bon moments cinéma 2007 :o) Kilou