Pompoko

Titre original: Heisei tanuki gassen ponpoko
Origine:
  • Japon
Genres:
  • Film d'animation
  • Fantastique
Année de production: 1994
Date de sortie: 22/02/2006
Durée: 1h59
Jeune public
Synopsis : Jusqu'au milieu du vingtième siècle, les tanukis, emprunts d'habitudes frivoles, partageaient aisément leur espace vital avec les paysans. Leur existence était douce et paisible... Mais en 1967, sous la pression d'une croissance économique exponentielle des alentours de Tokyo, le gouvernement amorce la construction de la ville nouvelle de Tama. On commence à détruire fermes et forêts. Leur habitat devenu trop étroit, les tanukis jadis prospères et pacifistes se font la guerre, l'enjeu étant de conserver son bout de territoire. Les tanukis doivent se rendent à l'évidence : les humains, avec lesquels ils ont appris à cohabiter, font preuve d'un expansionnisme inexpliqué. La situation est grave. Réunis, les chefs de clans coordonnent la riposte. Un plan est établi sur cinq ans : le temps pour les animaux d'étudier les humains et de réveiller leur pouvoir de transformation, savoir dont ils ont perdu les clés avec les années. Il va falloir tenter d'effrayer les humains en évoquant peurs et superstitions. Les solutions les plus farfelues sont expérimentées, mais les saisons s'écoulent et les tanukis s'épuisent...
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    8.0/10 5 votes - 6 critiques

Posters du film Pompoko

Photos du film Pompoko

Avis des internautes du film Pompoko

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Publié le 16 mars 2006
Du grand Manga qui fait réfléchir... Ecologie et poésie qui viennent rendre des comptes sur notre mode vie peu enclin à respecter notre cadre de vie. C'est bien ça le sujet, nous vivotons sans aucun respect pour mère nature, et ce film, à priori pour les enfant, ne nous le rappelle d'une manière gentiment cinglante. Je ne comprends pas les critiques négatives, et surtout la comparaison avec Miyazaki. Nous viendrait-il de comparer du Ozon et du Audiard pour la simple raison qu'ils viennent du même pays ? Takahata mérite plus que ces sempiternelles étalonnage à l'oeuvre du grand Hayao, m'enfin.

Publié le 26 février 2006
Très loin des stéréotypes éculés du "Manga violent", Isao Takahata nous entraîne ici à la découverte d'un monde à la fois merveilleux et terrible, celui de la lutte d'une petite tribu de tanukis face aux hommes. Parfois moralisateur et souffrant de quelques petites longueurs dans sa conclusion, "Pompoko" est une fable rafraîchissante sur le thème de l'écologie, qui mixe avec bonheur humour et sentimentalisme teinté de nostalgie. Il faut remarquer aussi que, contrairement à d'autres productions, "Pompoko" ne sombre pas dans un excès de symbolisme souvent hermétique et étranger à notre culture: c'est un film abordable par tous et dont le seul inconvénient est de souffrir d'un manque de publicité et d'une certaine frilosité face aux films "Made in Japan". Un très bon film pour toute la famille.

Publié le 25 février 2006
Wow tu es sévère Franck... Malgré quelques longueurs j'ai beaucoup apprécié ce film. J'adore l'oeuvre protéiforme de Takahata, il brasse des thèmes bien plus larges que Miyazaki (que j'adore aussi) et s'attarde plus en profondeur sur le genre humain que son comparse. Ce dernier veut d'abord nous faire rêver accessoirement nous faire réfléchir, c'est certain, Takahata quant à lui pousse la logique plus loin et soulève des questions bien plus manifestes. Ce qui nous donne des films moins accessible aussi bien aux grands qu'aux touts-petits.

Publié le 23 février 2006
Malgré l'originalité du thème traité, le récit tourne en rond sous la forme d'une série de stratégies plus ou moins vaines du peuple forestier Tanuki pour essayer de contrer l'expansionisme urbanistique des faubourgs de Tokyo. On est très loin de la subtilité, de la richesse graphique et de la réflexion poétique qui font la qualité dessins animés de référence de Miyazaki. Même enfant, je crois que je me serais cruellement ennuyé !

Publié le 21 février 2006
Du Takahata :-) difficile de dire grand chose de plus. Il est mignon, il fait rêver et c'est un appel à l'écologie. A priori adressé aux enfants à 20 ans je l'ai beaucoup aimé!

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