De battre mon coeur s'est arrêté
Réalisateur:
Origine:
- France
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2005
Date de sortie:
06/04/2005
Durée: 1h47
Synopsis :
A 25 ans, Tom semble marcher sur les traces de son père dans l'immobilier véreux. Mais une rencontre fortuite le pousse à croire qu'il pourrait être le pianiste concertiste de talent qu'il rêvait de devenir, à l'image de sa mère. Sans cesser ses activités, il tente de préparer une audition...
Avis des internautes du film De battre mon coeur s'est arrêté
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Publié le 11 avril 2005
Dans le domaine du cinéma la France n'a vraiment plus grand-chose à dire et pour des bons films on regardera plutôt du côté de l'Espagne, de la Grande-Bretagne ou....de la Belgique. Le film de Jacques Audiard est un exemple de cet épuisement de la créativité: un film au scénario invraisemblable, car comment croire un instant à l'histoire de ce petit malfrat, fils de promoteur véreux, qui casse du noir et du beur et qui se voit soudain pris d'une passion pour le piano dont il frappe le clavier de la même manière qu'il casse la gueule aux immigrés. Et tenez-vous bien, le héros, qui n'a plus joué du piano depuis sa plus tendre enfance, après quelques leçons très chahutées auprès d'une pianiste chinoise, devient un concertiste célèbre, le Horowitz du troisième millénaire. J'aimerais connaître cette "Méthode pour devenir un Rubinstein en vingt leçons". Audiard prend le spectateur pour un imbécile en supposant qu'il va mordre à cette histoire invraisemblable à laquelle il ne croit sans doute pas lui-même! Et alors, pour nous faire avaler cette ineptie il cède à cette obsession très française du strass, du "look" en nous bombardant d'images filmées dans l'obscurité presque totale avec une caméra prise de folie, dans une orgie de crissements de pneus, de bagnoles déchaînées et de décors très high-tech! Et pourtant, l'idée de base du film n'était pas inintéressante; on en veut pour preuve qu'il est question dans le film, tout à fait incidemment et brièvement,de la mère du héros, pianiste décédée dans des conditions qu'on ignore: un bon réalisateur aurait sauté sur l'idée et développé en profondeur ce lien oedipien mâtiné de passion pour la musique; mais pour cela il aurait fallu un réalisateur d'une autre envergure! A voir ce genre de film,on en vient à regretter le bon vieux cinéma français de papa et les croustillants dialogues ringards d'Audiard père! On a parlé du talent de Romain Duris: non seulement il a de la gueule mais aussi du talent et on ne peut que lui souhaiter de quitter l'hexagone et d'aller chercher ailleurs un vrai cinéaste. Cinéphiles, passez votre chemin et ne perdez pas votre temps et vos précieux roros à ce film nul et non avenu!
Publié le 11 avril 2005
j'ai trouvé ce film excellent. déjà le titre, qui reflète bien l'ambiance du film. et puis audiard bien sûr qui nous livre un film noir, violent, dur. et aussi romain duris qui joue divinement bien. c'est son meilleur role et sa plus belle interprétation à ce jour. il rend au personnage tantôt crapule, un dégout profond; tantôt humain, une touche tendre et drôle. le tout est accompagné par une musique bien choisie. superbe!
Publié le 11 avril 2005
De "Méthode pour devenir un Rubinstein en vingt leçons", il n'y en a point il me semble, en ce qui me concerne, j'ai plutôt vu dans la scène finale non un grand pianiste de renom mais plutôt le manager d'une pianiste de renom dont le but est de vérifier les derniers détails avant un concert... Un bon film dans lequel Romain Duris confirme son grand talent d'acteur et la richesse de sa palette, tantôt drôle tantôt dramatique.
Publié le 10 avril 2005
Eh bien moi, de m'emmerder j'ai failli crever ! Putain, qu'est-ce que ce film est mal raconté ! C'est d'une platitude infinie du début à la fin, et lorsque des critiques professionnels parlent d'émotion profonde, je me demande vraiment où ils ont été la trouver ! Pour moi, ce film est désolant de pauvreté, tant au niveau de la psychologie des personnages que des dialogues de Jacques Audiard (le talent n'est pas nécessairement héréditaire).
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Brigitte