Holy Lola

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Année de production: 2004
Date de sortie: 26/01/2005
Durée: 2h08
Tout public
Synopsis : Loins de leur village d'Auvergne où il est médecin de campagne, Pierre et Géraldine débarquent au Cambodge pour, enfin, adopter un bébé. Ils croient arriver au terme de leur parcours du combattant, ce n'est que le début. La quête d'enfant dans ce pays chaotique, beau mais traumatisé, est à l'image du désir d'enfant: immense, fiévreuse, douloureuse et magnifique.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    8.0/10 12 votes - 13 critiques

Posters du film Holy Lola

Photos du film Holy Lola

Avis des internautes du film Holy Lola

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 7 février 2005
L'émotion que ces comédiens de grand talent nous transmettent est presque vraie, difficile de ne pas essuyer une larme lorsqu'ils prennent dans leur bras pour la première fois ce bébé. Le film est bon et exploite plusieurs thèmes, l'adoption et son parcours de doutes de difficultés, de corruption, d'espoir et de découragement, mais aussi celui de l'amour sous plusieurs formes, amour entre eux, e désir viscéral d'en donner à un enfant, et aussi la grande fraternité qui existe entre ces personnes parfois de milieux totalement différents qui sont unis dans un même objectif et qui font abstraction du reste. Un très beau film à voir avec des comédiens qui crèvent l'écran pendant la durée du film ainsi que des seconds rôles tout aussi bons.

Publié le 3 février 2005
Nous avons été très touché par ce film qui rend très fidèlement la douleur de l'infécondité et la joie de devenir enfin parents. En plus les acteurs sont excellents et les vues du Cambodge très belles. Merci Bertrand Tavernier !

Publié le 29 janvier 2005
j'ai beaucoup aimé ce film; avec sourires et pleurs en fonction des moments. La relation qui unit ce couple n'a pas besoin de beaucoup de paroles. Elle se vit. Je suis surtout émue de l'ambiance de vie asiatique très bien refletée. J'ai voyagée avec eux! Gaël 9.5/10

Publié le 29 janvier 2005
J'écrirai ici deux commentaires contrastés. S'agissant du film, je le juge avec sévérité. Il reflète une perception occidentale, égoïste et capricieuse, de l'adoption. Je respecte infiniment le désarroi des couples qui ne peuvent s'occuper d'un enfant par d'autres moyens. Mais je pense qu'en cette matière le seul droit est celui de l'enfant, dont le film fait 'bon ménage'. Les candidats à l'adoption n'ont aucun droit à l'adoption. Sans doute sont-ils déçus par le sort que la vie leur réserve; mais il n'existe aucun droit à corriger les hasards de la nature. Or le fim de Bertrand Tavernier s'apitoie avec une inacceptable complaisance sur le sort malheureux de ces couples en quête d'adoption et en butte aux tracasseries administratives qui freinent leur élan. Suffit-il vraiment de débourser la somme la plus imposante pour arriver à ses fins?! On croirait voir l'achat d'un chiot dans un chenil ou le marchandage pour le meilleur modèle de voiture d'occasion. A côté des états d'âme de ces petits-bourgeois monnayant la satisfaction de leurs désirs d'enfance, la souffrance du peuple kmer, à peine esquissée, est curieusement rangée aux placards de l'Histoire. Le retentissement médiatique donné à la sortie de ce film illustre bien l'occidentalocentrisme de notre perception du monde. "Petite bite", Bertrand Tavernier, comme le dit à quelques reprises Isabelle Carré à propos d'interlocuteurs cambodgiens.

Publié le 29 janvier 2005
Voici donc la seconde appréciation. Elle va aux acteurs: Jacques Gamblin et Isabelle Carré. Ils ont donné le meilleur d'eux-même pour un film qu'ils devaient espérer honnête. Ils atteignent la grâce. Il est rare de voir, dans les gestes les plus anodins, une harmonie aussi parfaite entre deux êtres humains. Des gestes de tendresse aux éclats de tempête, tout 'sonne' juste. Ils sont ce que nous sommes: homme et femme cherchant leur route, avec détermination. Si l'on parle à propos de ce film de 'réalisme', c'est à eux - et à eux seuls - que l'on le doit. Bravo!

Suivez Cinebel