1 idée, oui...mais pas de quoi tenir 1h20. Je suis allé voir MB encouragé par les (trop) bonnes critiques et j'ai été très decue. Le scénario semble inexistant (est-ce qu'ils savaient où ils voulaient en venir quand ils ont tourné ces images? pas vraiment l'impression ...), tout repose sur Goldberg, qui est attachant -par moment -mais très agacant -souvent - dans les plans interminables sur son visage, visage qui ne posséde pas, à mes yeux ,une subtilité de facettes d'expressions suffissantes pour supporter ce film ... ou plutôt cet essai. Quelques belles images (qu'on a le temps d'apprécier...ET de revoir...) mais bon il manquait plus que ça, vu que le second "acteur" est LA. J'aurai aimé en savoir plus (vu que les messages implicites ne sont pas trop parlant) comment en est-il arrivé là-à LA- son passé p^t? et puis comment en lavant des voitures il trouve appart, voiture, coach particulier et cours privé de diction ? mais bon là je chipote, en bref sentiment d'inabouti et de creux - pour la prochaine fois p^t? si certains ne comprennent pas les critiques à l'égard de ce "film" et les qualifient de jalousie ... je ne comprend pas les éloges et les qualifient de rabateuses ... ce n'est pas possible, attendez, plutôt fan des films intimistes etc., là c'est tout simplement nul même insuportable.

J'ai lu tous les commentaires de ce film, je ne comprends la haine de certains, ils doivent se reconnaitre dans Michael Blanco, le miroir de leur échec peut-être ?? Moi j'ai trouvé ce film très bien fait, intéressant, nouveau. Ce que je trouve formidable, c'est que l'on aime ou on déteste ! C'est généralement le cas quand c'est novateur, c'est bon signe. Allez voir et jugez.

un jeune crypto acteur belge au physique quelque peu ingrat, pour ne pas dire un physique d'animateur de radio, débarque (comme 100 000 autres clampins avant lui)à Hollywood pour devenir La nouvelle movie star... jusque-là, rien de très original tout le monde en conviendra. Un petit air de Jean-Claude Vandamme, la philosophie post-kierkegaardienne en moins. Il n'empêche, dès les premières minutes on se prend de sympathie (et d'un peu de compassion), pour cet antihéros dont les chances de réussite à Hollywood sont d'emblée teintées d'un minimalisme effrayant et abyssal. De petites annonces, en petits castings, le film nous plonge dans l'univers quelque peu mégalo de l'ami Blanco, rempli de doutes et d'espoirs. A voir et à revoir donc sans hésiter! La manière dont le film a été tourné (mais qu'on offre quand même,pour Noël,au réalisateur un pied pour poser de temps en temps sa caméra), semble susciter débats et critiques. néanmoins, le film est truffé de symbolisme et d'innovations particulièrement intéressantes. Il existe comme une fusion entre l'acteur et son personnage Michael Blanco qui nous fait réellement rentrer dans ses rêves de carrière, malheureusement pour lui, sensuels et sans suite. Au point, qu'à certains moments du film, on a l'impression que l'acteur échangerait bien une pièce en 4 actes, contre trois pièces et une cuisine. Les avis divergent sur le scénario et la réalisation mais de là à dire que ce film pourrait remplacer la peine de mort dans certains Etats américains, n'exagérons pas!!! N'écoutez pas les remarques assassines et foncez au cinéma pour 1h20 où vous serez bercé par la poésie du film. Les films intelligents sont rares, ne le ratez pas!!

Très Bon film ! A revoir ! Bien sûr, cela sort des sentiers battus. Si vous cherchez les effets spéciaux et en avoir plein la vue, passez votre chemin. Si vous cherchez un film qui vous fait réfléchir, poussez la porte et entrez.

Je ne saurais trop conseiller ce film. Ce vibrant hommage à Michel Blanc, inspirateur à peine voilé du personnage de nullard mal fagoté qui veut réussir, est tout à fait dans l'air du temps. L'ambition d'être sous le feu des projecteurs, la célébrité à tout prix, voilà mise en avant la véritable valeur de notre époque : on ne devient quelq'un que si on est connu. C'est bien un reflet d'aujourd'hui et c'est pas les spectateurs de la starac qui me contrediront (ouf, ça fait déjà un bon paquet de contradicteurs en moins). La caméra intelligente quoi qu'un peu agitée du réalisateur parvient à saisir la substantificque moelle de ce désir d'être connu, doublé d'une inconcevabilité de revenir en arrière, d'abandonner, de reconnaître qu'on ne sera pas parmi les élus. Or Michael Blanco ne fait que faire chou blanc dans son entreprise, mais il traduit à merveille cet échec pour le sublimer en un miroir de notre époque. Le film saisit cette impression de manière magistrale et dans toutes toutes ses subtilités, pour le régurgiter ensuite sur le spectateur médusé avec une force incroyable. Preuve en est que le film est parvenu à me toucher malgré les ronflements sonores et insistants de mes deux voisins de fauteuil. J'en ai été bouleversé. On se sent proche de ce pauvre gamin loin de son foyer, perdu dans les méandres de l'industrie cinématographique. Bref un chef d'oeuvre du cinéma belge, et je suis pas souvent aussi laudatif. Hugues