Excellente mise en place du sujet avec une sobriété et une intensité dignes d'éloges.Et puis, la suite rejoint le polar déjà vu mais agréable à revoir parce que c'est du bon travail.Vu le climat général du film,la fin aurait dû advenir dans la continuité du tout début mais le cinéma aime les fins "plus agréables";et le film n'en finit plus de finir dans une fin complètement artificielle.D'accord avec Zorglub, sur le manque de cohérence de certaines situations dans un film qui, semble-t-il, se veut rigoureux et d'accord avec Indiana notamment pour les acteurs,à la hauteur sans plus.Malgré tout,dans l'ensemble un film plutôt pas mal qui mérite mieux que le dénigrement quasi général des pros de la critique belge.

Excellent polar, servi par deux acteurs au top qui donnent vie à ces deux personnages que tout oppose. Images choc, dures mais vraies et justes. Depardieu est génial en ripoux tout comme Daniel Auteuil en ange déchu.

Ce film rivalise avec les meilleurs policiers des cinémas français et étrangers. On peut lui trouver des défauts,certes. Je trouve personnellement qu'il est un peu trop "noir". On lui reproche entr'autres des "clichés", un style "ringard"; je l'ai trouvé bon (un peu embrouillé dans le premier quart d'heure), la distribution dans son ensemble est un cadeau. La musique ajoute une touche un peu criarde mais est appropriée à cette réalisation qui a les qualités des défauts qu'on lui attribue en restant proche de tout public.

C'est du tout bon en matière de film policier qui nous fait oublier les navets de ces dernières récoltes. Personne n'en fait trop et l'émotionnel reste dans les normes tolérables. Le début est amusant et rappelle, avec nostalgie, les vandalismes innocents auxquels se livrent les étudiants en début de cycle...Mérite une très bonne note.

Bien ficelé, noir (comme polar), du mauvais goût, une vitrine de vedettes (excellents Dussolier et Auteuil) et surtout un bon matraquage médiatique! La preuve ? Le nombre de spectateurs et de critiques Cinébel, alors que Nobody Knows, cent fois supérieur (et différent), ou, sur le même thème, Infernal Affairs, sont à peine vus: spectateurs matraqués, le travail vous réclame puis la réclame vous travaille, non ? Ah, oui, 36 Quai des Orfèvre, j'oubliais déjà: Cet imbroglio blafard se prend les pieds dans ce qu'il voudrait (peut-être) dénoncer. Au final un certain écoeurement comme dans l'autre superproduction française du moment "Un long dimanche ».