Lost in Translation
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2003
Date de sortie:
14/01/2004
Durée: 1h42

Synopsis :
Bob Harris, star de cinéma dont la carrière décline, arrive à Tokyo pour tourner une publicité. Bob a conscience qu'il se trompe - il devrait être chez lui avec sa famille, jouer au théâtre ou encore chercher un rôle dans un film -, mais il a besoin d'argent. Du haut de son hôtel de luxe, il regarde la ville, mais ne voit rien. Il est ailleurs, détaché de tout, incapable de s'intégrer à la réalité qui l'entoure, incapable aussi, à cause du décalage horaire, de dormir. Dans ce même hôtel, Charlotte, une jeune américaine tout juste sortie de l'université, accompagne son mari, photographe de mode de la jet set. Ce dernier semble s'intéresser davantage à son travail qu'à sa femme. Se sentant délaissée, Charlotte cherche un peu d'attention. Elle va en trouver auprès de Bob. Entre le comédien d'âge mûr et la toute jeune femme se noue alors une étrange relation: perdus dans cet univers où tout leur est étranger, ils rêvent de changement affectif, mais craignent de s'y risquer. Abandonnés à eux-mêmes, insomniaques, sans même se confier vraiment l'un à l'autre, les voilà qui errent ensemble dans Tokyo, la nuit.
Avis des internautes du film Lost in Translation
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Publié le 27 janvier 2004
Ne lisez pas, comme moi, 'Les bébés de la Consigne automatique' de Murakami Ryû avant de voir ce film, vous serez décu (du film pas du livre) et concernant le micro dans le champ, a tout bout de champ, c'est sans doute juste la copie du kinepolis bruxelles. Voila voila.... affaire classée
Publié le 27 janvier 2004
Mignon et en demi-teinte je n'y ai malheureusement pas trouvé les éléments pour en faire un succès. La douceur et l'intimité du relationnel est très féminin, c'est assez rare pour s'en réjouir mais on se perd dans l'ennui des personnages qui devient vite communicatif. Bref, loin d'être une comédie ni une histoire à l'eau de rose ce film perd l'attention de son auditoire dans de vaines tentatives d'avancer dans le désert.
Publié le 27 janvier 2004
J'ai beaucoup aimé ce film et j'ai passé un très bon moment avec lui. Un peu trop lent à certains moments ce qui me donne envie de lui donner 8/10 mais à la fois tendre, amusant, étonnant...très bien joué et accompagné d'une belle musique. Stéréotypé ? peut-être mais celui qui a vu le centre-ville de Tokio trouvera que c'est assez juste quand même. Le titre 'Erreur de traduction' se justifie à plusieurs niveaux, dans la langue mais aussi et surtout dans les relations humaines.Par contre la relation entre les 2 héros est touchante, juste, sans fausse note.
Publié le 27 janvier 2004
Je rajouterai ce qui a déjà été proclamé dans la plupart des avis précédents: un très beau film lent et subtil, parfaitement joué. Bill Murray y est grandiose, et les autres acteurs ne déméritent pas! Il y a bien entendu quelques éléments vaguement plus faibles, un caractère parfois légérement artificiel de certaines réactions des personnages, mais plus atténués que dans Virgin Suicides, déjà très bon film. Mais Sofia Coppola réussit à nous intéresser tout en douceur à la naissance de cette relation forte entre les deux protagonistes... Une douce mélancolie envahit le film qui se termine pratiquement par une idée géniale: les derniers mots sussurés par Bob à l'oreille de Charlotte n'appartiennent qu'à eux seuls, même si l'on sent que ces paroles sont décisives pour la suite de leur relation... J'aimerais ajouter une chose: quand je lis certaines critiques, je suis surpris du peu d'ouverture d'esprit de certains spectateurs et du formatage de leur goût et leurs envies. Un film n'est pas forcément qu'une succession de rebondissements, on peut très bien apprécier des films plus lents, méditatifs ou contemplatifs, à la structure et au récit moins classiques. Mais bon, le montage au hachoir des grosses productions américaines de ces dernières années (voire des émissions de télé actuelles,...) ont habitué l'oeil à un rythme plus éffréné, dont il est bon de pouvoir parfois se départir... En tout cas,bravo à Sofia Coppola.
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MV