De l'émotion, oui. Du suspense, oui. Des paysages, oui. Du parti pris, oui. En tant qu'ancien babacool embourgeoisé, j'ai relevé des clichés qui reflètent un parti pris. Sont encensés: la famille , les études, la fidélité à la patrie, les notables, les gens de la ville prétendument plus évolués. Sont dénigrés grossièrement : la jeunesse à la recherche d'un monde différent, les gens de gauches peints comme des terroristes ou des casseurs aveugles, les militants de gauche peints comme des abrutis, les paysans peints comme des ignorants. C'est un bon film, mais emberluscon-nisé.

Le cinéma n'est pas mort même si je commençais à en douter. La tentation de se satisfaire de navets et semi-navets reste grande quand on voit que des grands cinémas se sont accaparé la majorité des films et nous servent la lie du vin. C'est comme la propagande, plus on l'entend plus on y croit. Je ne sais ce que je retiens le plus de ces deux films. Doit-on se réjoir de ce que certains cinémas ont résisté face à l'ouragan des films à gros budget et pauvre qualité, comme par exemple du genre Samourai Hollywoodien ou des comédies Françaises peu interessantes et néanmoins juste divertissantes, ou bien faut-il voir Meglio gioventu, comme l'oasis au milieu du désert, et un réveil d'une culture trop longtemps en hibernation? J'attends le printemps avec impatience, et je dis ouf en sortant de ce film en pensant qu'il y a encore un reste de culture dans nos pays engourdis....A voir bien sûr.

tres bien! comme quoi il faut pas un budget de plusieurs millions pour faire un bon film... ca les americains l'ont pas vraiment compirs... ce genre de film manque, ou en sortant de la salle, on y pense encore (et non pas a quel menu on va prendre au quick....), on apprends quelque chose, et on prends conscience des conneries qu'on peut faire dans notre vie...

film superbe, une fresque juste et émouvante de l'italie

C'est bien agréable et léger de se laisser porter par la vie des autres, pleurer, rire, aimer par procuration, tout ceci sans éffets spéciaux ni décors epoustouflants, simplement au travers d'un récit. On a l'impression de lire un bon gros bouquin prenant au coin du feu.