Et bien moi, j'ai positivement ADORÉ ce film. Je le trouve pétri de qualités, un pur moment de vie. Bien sûr, pas que du bonheur, mais enfin, quel réalisme. Et le personnage de Valeria est envoûtant. Dans ce film, comme dans l'enfance de chacun, restent quelques moments forts, qui au final, nous construisent tous. N'est-ce pas l'essence même de la réussite, pour un film autobiographique? Je n'en citerais qu'un: lorsque le médecin annonce à la maman et aux deux filles la mort certaine et proche de leur mari et papa, il dit : "il faudrait peut-être abréger, afin d'eviter toutes souffrances inutiles". Ce à quoi Valéria répond: 'je ne comprends pas; c'est quoi des souffrances inutiles?" A méditer...

Endormi après une demi-heure, des gens qui quittaient la salle en plaine projection m'ont réveillé. J'ai quand même passé une soirée agréablement reposante. E.M.

A part étaler ses états d'âme sans franchement y réagir, on se demande vraiment ce que Valeria Bruni a voulu dire. Ce film m'a plutôt agacé qu'amusé. Cote: 5/10

c'est frais, c'est surprenant, c'est dur, c'est doux, c'est méchant, c'est drôle... c'est la vie quoi.

je voulais juste faire remonter un peu le pourcentage...car ce film(qui est un premier film, rappelons-le) m'a personnellement beaucoup touchée, qu'il mérite d'être vu. Et il faut le prendre pour ce qu'il est; une petite oeuvre modeste qu'on sent souvent auto-biographique et qui ne s'excuse pas de l'être, un petit film qui a ses baisses de rythme, c'est vrai, mais qui, avec audace, se permet aussi fantaisies, humour, et douleur douce, un petit film qui pose sur ses personnages un regard juste et acerbe, qui pose des visages sur des sentiments, des sentiments sur des visages...et puis, quel plaisir d'entendre tous ces acteurs mélanger le français (posé et mélancolique) et l'italien, langue convulsive qui semble parfaite pour étaler les nevroses des personnages...