Le Chemin de la Liberté
Titre original: Rabbit-Proof Fence
Réalisateur:
Origine:
- Australie
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2002
Date de sortie:
16/04/2003
Durée: 1h34
Synopsis :
Australie, 1931. Mr Neville, Protecteur en chef des Aborigènes pour l'Australie occidentale, présente avec fierté le programme gouvernemental qu'il supervise depuis dix ans: les enfants de sang aborigène sont retirés à leurs familles pour être envoyés dans des institutions où ils sont 'préparés à leur nouvelle vie dans la société blanche' comme domestiques ou ouvriers agricoles. A Jigalong, tout près du désert de Gibson, le long de la clôture qui partage l'Australie méridionale du nord au sud et protège les cultures des lapins, trois jeunes filles aborigènes vivent heureuses auprès de leurs mères : Molly, 14 ans, sa cousine Gracie, 10 ans, et sa soeur Daisy, 8 ans. Sur ordre de Mr Neville, le constable Riggs arrache les fillettes à leur famille pour les transférer au camp de Moore River, situé à l'autre bout du continent. Là-bas, les conditions de vie sont sinistres. Les enfants sont entassés dans d'immenses dortoirs, mal soignés, mal nourris. Molly fait alors la promesse à Gracie et Daisy qu'elles rentreront chez elles. Ensemble, elles parviennent à s'évader, et entament un interminable et dangereux périple de 2000 kilomètres. David Moodoo, le pisteur chargé de surveiller le camp, se lance à leurs trousses, bientôt aidé par la police, les avions, les médias, et Neville. Pour éviter les pièges, pour survivre, les trois fillettes devront faire appel à toutes leurs ressources, à tout leur courage, sans jamais perdre de vue la titanesque clôture qui doit les reconduire jusque chez elles...
Avis des internautes du film Le Chemin de la Liberté
Publié le 4 mai 2003
Après l'enchantement procuré par El Hijo de la Novia de l'Argentin Juan Jose Campanella, nous avons connu un nouvel enchantement avec Rabitt-Proof Fence (Le Chemin de la Liberté), film australien de Philip Noyce. L'action se déroule en 1931. Le Protecteur (sic) en chef (resic) des Aborigènes pour l'Australie occidentale supervise le programme gouvernemental qui veut que les enfants de sang mêlé soient arrachés à leurs familles pour être préparés à leur nouvelle race blanche dans des institutions anglaises qui en font des domestiques ou des ouvriers agricoles. C'est ainsi que Molly (14 ans), Gracie (10 ans) et Daisy (8 ans) sont arrachées à leurs familles et conduites au camp de Moore River situé à l'autre bout du continent. Les fillettes s'évadent et parcourent plus de 2.000 kilomètres pour rentrer chez elles. Les jeunes actrices sont fabuleuses et criantes de vérité. Les autorités anglaises sont ce que sont les WASP. Les familles aborigènes sont de vraies familles qui font penser aux vraies familles irakiennes. Mister Neville fait penser à Doubelyou. D'un côté, l'amour familial et de vraies racines. De l'autre côté, le pouvoir, l'argent, l'arrogance, la certitude d'incarner le Bien et la volonté de l'imposer à l'autre. Un film émouvant. Un film qui fait réfléchir. Un film à l'opposé des productions hollywoodiennes. Un film qui nous a fait du bien. Un film que nous avons aimé. Avec El Hijo de la Novia et avec Rabbit-Proof Fence, l'Argentine et l'Australie nous ont apporté chacune « encore un instant de bonheur ».
Publié le 2 mai 2003
C'est bien mais on dirait un peu l'imitation de L'ultimo bacio (le dernier baiser) de Muccino qui est vraiment genial.....
Publié le 27 avril 2003
Là où ce film pourrait facilement sombrer dans le mélo larmoyant, Noyce réussit le pari de rendre ce film beau et fort sans être triste. Bien sûr il y a des scènes extrêmement émouvantes et on ne s'en plaindra pas. Par contre, l'on ressort de ce film au sujet très sensible, porté par un léger sentiment de... bonheur. En plus, la photographie superbe en fait un vrai régal pour le yex. A voir absolument.
CJ