Viva

Origines:
  • Cuba
  • Irlande
Genre:
  • Drame
Année de production: 2015
Date de sortie: 31/08/2016
Durée: 1h40
Tout public
Synopsis : A Cuba, un jeune homme qui coiffe les perruques d'artistes travestis, rêve de chanter dans leur cabaret. Mais son père, qui sort de prison, a d'autres rêves pour lui…
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  • 6.0/10  Critiques de ungrandmoment.be du film Viva

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Avis des internautes du film Viva

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  • 1
Publié le 5 septembre 2016
On a déjà lu plus original comme scénario, mais le film dégage un tel charme qu’il est bien difficile de ne pas adhérer à la proposition du réalisateur, qui a su capter l’atmosphère de la capitale cubaine avec une certaine authenticité. En faisant l’économie de plans larges (il y en a mais très peu), il arrive par exemple à saisir la pauvreté et la lutte quotidienne pour survivre des plus humbles en restant en plus près de ses personnages, ne filmant la plupart du temps que des intérieurs dépouillés aux murs délabrés, qui contrastent fortement avec les visages fardés des travestis. Des personnages comme enfermés dans des lieux clos, mais le réalisateur prend toujours le soin de filmer une fenêtre ou une porte de sortie vers l’extérieur, offrant des lieux de passages de l’ombre vers la lumière, à l’image de ces artistes qui quittent les coulisses pour rejoindre la scène sous les yeux du public. J’ai aimé la symbolique des prénoms : Jesus, le fils qui doit apprendre à ne plus se sacrifier pour les autres, Angel, le père qui disparait et réapparait comme par enchantement, et Mama, la figure maternelle par excellence. J’ai aimé les chansons cubaines, qui ne parlent que d’amour, de sacrifice et de souffrance, chantées avec ardeur et passion. J’ai aimé la solitude des personnages. Mais ce n’est pas une solitude qui enferme, car il y a toujours ce mouvement de générosité qui pousse à aller vers l’autre, à l’aider et à le soutenir. J’ai aimé aussi la longue préparation des corps, celles qui précèdent l’entrée sur scène, mais aussi l’ultime, celle qui accompagne le dernier voyage. Enfin, j’ai aimé l’interprétation des acteurs, aux rôles terriblement casse-gueule car tellement archétypaux, et qui pourtant donnent à leurs personnages une consistance vraiment étonnante.
  • 1

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