Un film transgenre, entre documentaire et fiction, au cœur de la ville de Kinshasa et plus particulièrement le grand marché de la ville. Violence, pollution, pauvreté, désordre et corruption. Et des milliers d’enfants livrés à eux-mêmes, ces enfants-sorciers rejetés par leur famille et se retrouvant à la rue. Le réalisateur n’a pas voulu jouer la carte du misérabilisme mais au contraire montrer à quel point une certaine fureur de vivre faites de rires, de musiques, d’énergies et de débrouillardises en tous genres persistent envers et contre tout. Un film plein de bruits (au point où cela peut en devenir lassant), de couleurs, de mouvements. Des scènes cocasses et de l’humour à revendre. Mais j’en suis ressortie déprimée malgré toutes les bonnes intentions du réalisateur, ayant bien du mal à me détacher de toute cette souffrance sous-jacente. Ce n’est pas de la vie mais de la survie. Kinshasa Kids est le deuxième long-métrage du réalisateur belge Marc-Henri Wajnberg.

Speedé, violent, chaleureux, coloré, très impressionnant portrait d'une ville du Tiers-Monde en ébullition.

Bordélique et bruyant, mais tellement attachant au bout du compte. Il y a un côté improvisé, peut-être du au fait d'utiliser des acteurs non-professionels. Vaut le détour, certainement par rapport aux plats hyper-préparés à l'écran pour l'instant.

Bordélique, bruyant, fatiguant. Aucune complaisance vis-à-vis de Kinshasa, et c’est bien, bine fait, même si il y a aussi autre chose à Kinshasa. Une perspective restreinte, mais sans doute seule accessible à un cinéaste de passage. De vraiment très beaux clichés, colorés, intéressants pour une expo photos. Un thème crucial, mais pas d’émotion : on ne rit pas, on n’a pas la larme à l’œil. Des longueurs, des répétitions. Ce genre de réalisation nécessite sans doute un travail de recherche, en profondeur, une expertise « anthropo » (???) : il faut connaître plus à fond pour essayer de montrer par l’image ce qui est. « La vie est belle », « Ali Zaoua, prince de la rue», « Halfaouine, l'enfant des terrasses” étaient beaucoup plus interpellants. Sorry !

Vu en avant-première. Un film drôle et chaleureux qui vous emmène à 100 à l'heure au coeur d'une ville incroyable, en compagnie d'une bande d'enfants de rue aussi attachants que surdoués. A voir absolument !!