Les Lignes de Wellington

Titre original: Linhas de Wellington
Origine:
  • Portugal
Genres:
  • Drame
  • Film historique
Année de production: 2012
Durée: 2h31
Tout public
Synopsis : En septembre 1810, les troupes napoléoniennes, emmenées par le Maréchal Masséna, envahissent le Portugal. Lors de la bataille de Buçaco, Masséna est défait. Pour autant, Portugais et Britanniques, sous le commandement du Général Wellington, battent en retraite. Wellington espère ainsi attirer l’ennemi à Torres Vedras, où il a fait bâtir des lignes de fortifications infranchissables. Cette stratégie, couplée à une opération de terre brûlée, plonge les populations civiles dans l’exode. Accompagnant les soldats dans leur marche, tout un peuple subit au quotidien les déchirements de la guerre et progresse à travers les villages en ruines, les forêts incendiées et les cultures dévastées. Certains réaffirment leur volonté de résister à l’envahisseur, d’autres profitent du désarroi général pour laisser libre cours à leurs bas instincts. Le tourbillon de l’Histoire précipite alors les destinées individuelles et romanesques de nombreux personnages tels le lieutenant Pedro de Alencar, la jeune anglaise Clarissa Warren, le revendeur ambulant Pena Branca, le sergent Francisco Xavier ou la prostituée Martirío. Tous convergent vers les lignes de Torres Vedras où la bataille finale décidera du sort de chacun.

Posters du film Les Lignes de Wellington

Photos du film Les Lignes de Wellington

Avis des internautes du film Les Lignes de Wellington

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
  • 1
Publié le 14 janvier 2013
Raconté dans une prose très élégante cet épisode de guerre mêle étroitement les destins des nations à ceux des simples citoyens. Façon habile de faire éclater les codes du film historique en lui préférant une forme intime des plus particulières. Les stratégies elles-mêmes sont évoquées dans des conversations anodines et on voit les généraux dans des contextes plus cocasses que vraiment professionnels. Evacuant toute dramaturgie et tout questionnement classique sur l’absurdité de la guerre le film creuse le sillon existentialiste. Cela en suivant de près les destins contrariés de chacun, tous ne vivent que pour leurs désirs et obsessions, tous ne veulent être que ce qu’ils sont destinés à être. Ceci est magnifiquement symbolisé par le sergent qui voulant se faire vengeance rappelle à l’officier de carrière : « je suis avant tout un paysan ». La terre, mise en souffrance pour épuiser les conquérants, est l’autre beau sujet du film.
  • 1

Suivez Cinebel