Een zeer zwakke film met hier en daar een bloot meisje. Er zit nouwelijks een verhaal in en is zeer zwak geschreven. Ik heb de film in de helft afgezet want ik lag al bijna te slapen in de tiende minuut. Het leek me veelbelovend maar het trok eigenlijk nergens op!

Dès les premières images, la couleur est annoncée : le mal à l'aise s'installe dans le chef du spectateur. A dessein. Harmony Korine réalisatrice et scénariste n'a en effet pas lésiné sur les effets esthétiques et sonores appuyés pour susciter l'interrogation et dépeindre le parcours de quatre adolescentes américaines désabusées, en quête d'une parenthèse festive idyllique... mais qui se révèlera vite un enfer. Interpellant.

Les dialogues superficiels répétant la même info permettent de suivre cet énorme clip interminable et de comprendre "l'histoire" tout en tchatant sur fb, en envoyant des sms et en regardant ses mail... Naration insupportable, déluge d'images répétitives... A part un certains esthérisme visuel ce truc est sans intéret...

Je n'ai probablement pas compris le film, mais c'est selon moi le plus gros navet qu'il m'ait été donné de voir. Je précise que j'ai vu le film en VF, ce qui n'arrange rien. Le film n'a aucun fil conducteur; le recours intempestif aux flashbacks et autres effets sonores/lumineux douteux rend le tout très brouillon. Le scénario est archi-conventionnel, pour ne pas dire simplet. Les dialogues, quand il y en a, sont d'une platitude et d'un ridicule incroyables (le moment pathétique où Alien et les filles chantent du Britney Spears est proprement grotesque). Le film est une succession de clichés obscènes et vulgaires sans but aucun. Plutôt que de dénoncer les excès orgiaques (exagérés dans le film? C'est mon sentiment) du Spring Break, on a plutôt l'impression qu'à certains moments le film en fait une apologie, via l'esthétisation psychédélique des "parties" et autres priapées made in USA. Une chose est sûre,le spectateur ne sort pas grandi (ni diverti) de ce film. Le seul mérite est sans doute d'interloquer sur les dérives, grossies ou non, de ces fêtes dignes des fantasmes messalinien et de la perdition moderne (intemporelle?) qu'ils révèlent. Ha oui: La doublure française est vraiment à pleurer. Note perso: 1/10 (pour la plastique des filles, les hommes auront au moins de quoi se tenir éveillés)

Filmer sans détour la dérive existentielle d’une jeunesse abrutie par des rêves vide de sens tel est le beau projet de H. Korine. C’est tout d’abord par une approche documentaire qu’il y parvient. En filmant frontalement ces fêtes il ne fait qu’en révéler leur bêtise crasse. Paradoxalement, l’absence de distance de la caméra (littéralement plongée dans le spring break) en crée une avec les personnages plus filmés comme des spécimens. Mais si on perd en empathie pour ceux-ci on gagne sur le plan formel. Grâce à l’imagerie clip on dépasse la simple plongée documentaire pour se retrouver dans un univers mental dégénéré. Aussi le montage déstructuré est métaphorique de cette perte de repère à la fois jouissive et mortifère.