The Bling Ring
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Drame
- Crime
Année de production: 2012
Date de sortie:
12/06/2013
Durée: 1h30
Synopsis :
L’histoire vraie d’un groupe d’adolescents californiens qui cambriolèrent les maisons de plusieurs célébrités hollywoodiennes d’octobre 2008 à août 2009. Parmi leurs victimes Megan Fox, Orlando Bloom, ou encore Paris Hilton...
Actualités du film The Bling Ring
La Palm Dog au toutou de Liberace
Le caniche blanc aveugle de Liberace dans le flamboyant film Behind the Candelabra de Steven Soderbergh a remporté vendredi la "Palm dog" annuelle, récompense suprême des meilleurs talents canins du festival de Cannes, a annoncé un jury britannique.
Avis des internautes du film The Bling Ring
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Publié le 4 juillet 2013
En nous livrant son Bling Ring, Sofia Coppola rattrape son Somewhere mou du genou. Pourtant le propos reste assez similaire, l'inspiration itou. Mais la réalisation et le rythme nettement plus envolés et légers captent autrement notre attention. Certes les strass et paillettes accrochent le regard. Mais pas que. En nous engluant dans un succès soudain, discutable et mal vécu, Somewhere prolongeait l'ennui et la lourdeur jusque dans nos esprits. Par contraste, Bling Ring révèle une dénonciation subtile et éclairée sur la fascination navrante qu'exerce un star system facile, futile et factice. Cette jeunesse en dérive, cette perte de repères, cette vacuité intellectuelle, cette surenchère en parure et paraître, on les croise tous les jours dans la rue, alimentées par un petit écran qui prouve que la bêtise assumée est décidément un habile tremplin pour accéder à une notoriété sonnante et trébuchante... Bref, un sujet bien à propos traité avec justesse par une réalisatrice qui n'a pas son pareil pour saisir cette génération en perdition. Chaque cliché semble pris sur le vif et trahit cette inconséquence patente, façonnant des portraits parfois touchants, souvent pathétiques, mais toujours sans concession. Le bémol par contre résiderait plutôt dans la distribution. Un des atouts majeurs des films de Coppola-fille repose sur son choix d'acteurs lumineux, évanescents, habités (Mari-Kirsten-Antoinette ou Elle Fanning, dont la maturité de jeu n'a vraiment rien à envier à sa soeur!) et des tandems attachants (indétronables Bill & Scarlet pour ne citer qu'eux!)En comparaison, cette petite bande de voleuses en jupons Dior et talons Louboutin déçoit un peu. Mais ce jeu un peu creux et ces poses surfaites servent finalement à merveille leur image frivole d'insupportables adulescentes clinquantes... Mais oui, cette faune envahissante, très à la mode et qui a la côté auprès des médias... Allo quoi?
Publié le 18 juin 2013
Filmer le vide existentiel de la jeunesse dorée californienne c’est de la tarte pour Sofia Coppola. Avec une mise en scène toujours aussi précise et fluide elle entre facilement dans l’intimité de ces personnages, avec cette légèreté qui la caractérise. La simplicité et la répétition des gestes captés par Coppola en dit plus sur la vacuité de ces vies que bien des méthodes discursives gonflantes. Elle évite toute explication psychologisante, ce qui lui donne cette portée universelle sur une époque tournée vers le paraitre et le désir de reconnaissance. Cette obsession de l’ego conduit paradoxalement à la négation de l’individu puisqu’il n’existe qu’à travers le regard d’autrui. Ainsi toutes ces figures perdent de leur consistance au fur et à mesure que le film avance, elles se déshumanisent littéralement pour ne devenir que des caricatures. Le film n’aurait pas de point de vue moral d’après certains critiques, or le constat de l’inconscience de ces jeunes semble sans appel. Pas besoin d’un propos sentencieux pour décrire cette perte de repère totale, mieux vaut en sourire.
Publié le 18 juin 2013
On pourra reprocher à Sofia Coppola d'adopter le vice de ses personnages: c'est à dire la superficialité... En traitant ces mômes comme des coquilles vides, la réalisatrice dresse un état des lieux effrayant d'une certaine jeunesse américaine. La mise en scène est inspirée, les comédiens également et le film se regarde sans problèmes. On aurait aimé cependant une étude plus fouillée de cette jeunesse américaine dont les dérives sont seulement effleurées dans la dernière partie. Superficiel mais distrayant.
Publié le 12 juin 2013
Un quasi documentaire sur une bande de jeunes qui s'amusaient à pénétrer dans des maisons de stars d'Hollywood. S'il y a un certain savoir-faire à la réalisation, le scénario est trop léger et filmé assez platement à la sauce documentaire. Emma Watson s'en tire un peu moins mal que d'autres. Un sous Spring breakers à la sauce rose bonbon.
- 1
coockies2411