Dans la maison (2012)

Origine:
  • France
Genres:
  • Thriller
  • Mystère
Année de production: 2012
Date de sortie: 10/10/2012
Durée: 1h53
Tout public
Synopsis : Un garçon de 16 ans s’immisce dans la maison d’un élève de sa classe, et en fait le récit dans ses rédactions à son professeur de français. Ce dernier, face à cet élève doué et différent, reprend goût à l’enseignement, mais cette intrusion va déclencher une série d’événements incontrôlables.

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Posters du film Dans la maison (2012)

Photos du film Dans la maison (2012)

Actualités du film Dans la maison (2012)

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Avis des internautes du film Dans la maison (2012)

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Publié le 26 octobre 2012
Hum, après le témoignage précédent, que dire? Pourtant, j'ai bien aimé, j'ai passé une excellente soirée cinéphile. Un peu tordu, j'aime, la confusion progressive entre réalité et fiction, la lente progression vers l’imaginaire et le littéraire. De nombreux clins d’œil références: à Pasolini, Kim Ki-duk, Almodovar, Manuel Puig et sa femme araignée ... Bien, mais OK, c'est peut-être un peu trop, téléphoné. Et cela expliquerait que aux 3/4 du film,j'ai un peu décroché, car ennuyé. C'est très bien construit, je ne regrette pas ma soirée. Hum, un témoignage ambigu, sans doute en partie à cause de l'expert qui m'a précédé.

Publié le 25 octobre 2012
L'irrésistible déclin de François Ozon n'en finit pas de se poursuivre et ce n'est pas le faux sursaut que certains croient percevoir avec "Dans La Maison" qui le contredira, addition inutile et parfois franchement embarrassante de sénilité précoce (la séquence de générique, d'un kitsch désolant) au canon de l'ambiguïté pour les seules fins de l'ambiguïté. Comme trop souvent (Swimming Pool, Angel, 5x2, Ricky, Potiche, combien d'autres ?) Ozon se contente d'un pitch minimal et dix minutes d'intro intrigante que chaque scène ultérieure vient sans cesse décevoir, sinon démentir, sinon carrément contredire. Ici, il n'y en a pas une qui soit correctement troussée, réfléchie dans son découpage ou ses focalisations et ne profite de son ambiguïté de façade pour approfondir un climat laborieusement installé à coups de zooms forcément masturbatoires. C'est tout le vide de ce cinéma qui navigue entre un look affreux de téléfilm France2 et un vieux fond d'auteurisme à la française très années 90 et raclé patiemment. Luchini est évidemment taillé pour le rôle du prof, mais il est très éteint comparé aux étincelles qu'il faisait dans "L'arbre, le maire et la médiathèque" (Eric Rohmer, 1994), Kristin Scott-Thomas et Emmanuelle Seigner sont correctes en desperate potiches désaxées (le seul point commun entre Fassbinder et Ozon, c'est bien leur misogynie, même si elle est très inférieure à celle de cinéastes hétéros comme Von Sternberg, Eustache ou Kubrick) et le gamin jette des regards démoniaques dignes de la plus ridicule série Z horrifique alors qu'il s'agirait de lorgner plutôt vers le "Teorema" de Pasolini. Même le récit ploie sous le poids de ces références disparates et choisit au fond d'aller nulle part, finissant par enfiler dans un pénible exercice de style les rédactions comme autant de sauts de puces stylistiques, à défaut d'avoir la moindre cohérence. Thriller, horreur, érotisme soft genre AB3, mélodrame et boulevard de sitcom sont enchainés dans la plus constante vulgarité (avec Ozon en pitoyable cadreur) par une suite de caprices de scénariste-bacleur. Les fausses pistes se multiplient alors, dans un lâcher-prise total. Fausse route lorsqu'Ozon s'éparpille dans des intrigues secondaires dont on se fiche complètement (tout ce qui concerne la galerie d'art, une apparition bouffonne et complètement gratuite de Yolande Moreau). Fausse route encore lorsqu'il tente de lier le destin du couple Rapha (Ménochet/Seigner) à celui des Germain (Luchini/Scott-Thomas), et compare longuement ces couples qui s'observent en miroir, à nous faire croire que les problèmes des uns sont ceux des autres. Il faut d'ailleurs voir à quoi ressemble sa famille de la « classe moyenne » : ça doit faire des siècles qu'Ozon n'a plus pris le métro... La moyennitude et la normalité étant une question politique dans la France de Hollande, on peut regretter qu'un film qui voudrait aborder la question le fasse avec autant de désinvolture dans son regard sociétal. Entre un vieux con qui pestifère sur l'inculture des jeunes et un sale ado qui complait son spectateur dans un glauque peu crédible en lui soutirant sous la torture une référence hitchcockienne trop écrasante pour lui (le plan final, sensé nous faire miroiter une relecture de "Fenêtre Sur Cour" que personne n'aura goûté), Ozon connait de sérieux trous dans sa couche de malaise qu'on éprouve désormais plus pour son cinéma en général que pour ses personnages. S'il s'agit de perversité, on en est très éloigné ici, où la montagne accouche d'une souris et ne dissimule rien que du vide. Or pas de perversité dans un cinéma qui n'a pas de profondeur (à l'opposé d'un Rohmer par exemple), et se borne à régurgiter des codes préexistants vaguement redistribués. Chez Ozon, tout n'est que pure façade, et c'est emmerdant quand on aurait voulu entrer dans la maison.

Publié le 17 octobre 2012
Très bon Ozon sur les rouages de la création artistique à travers le rapport entre un prof de français et l'un de ses élèves qui possède un talent littéraire. L'art de l'observation, le voyeurisme, l'importance de l'imagination ou encore la nécessité d'arriver à ne jamais ennuyer le lecteur font partie des nombreux thèmes abordés dans ce film "cérébral" et amusant. A voir!

Publié le 16 octobre 2012
Je ne suis jamais entrée dans l'histoire. Ennuyeux et banal !

Publié le 15 octobre 2012
J'ai beaucoup aimé ce film, qui met parfois mal à l'aise... Fabrice Lucchini est parfait dans ce rôle un peu voyeur. A voir

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