Moonrise Kingdom

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Année de production: 2012
Date de sortie: 30/05/2012
Durée: 1h34
Tout public
Synopsis : Dans les années 60, sur une île de la Nouvelle-Angleterre, un jeune garçon et une jeune fille fuient leur quotidien pour vivre leur histoire d'amour à l'écart du monde. Mais les adultes sont inquiets de leur disparition et partent à leur recherche...

Vidéos du film Moonrise Kingdom

Posters du film Moonrise Kingdom

Photos du film Moonrise Kingdom

Actualités du film Moonrise Kingdom

Wes Anderson, Bruce Willis et Bill Murray en famille à Cannes

"Ma vie a complètement changé depuis le tournage. Et c'est formidable de voir ce film avoir une telle reconnaissance."

“Tout le monde a besoin d’être aimé”

Bruce Willis campe un shérif sentimentalement largué dans Moonrise Kingdom, en ouverture du Festival de Cannes
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Avis des internautes du film Moonrise Kingdom

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  • 1
Publié le 27 juin 2012
What kind of bird are you, Wes Anderson ? Le présent Moonrise Kingdom, titre d'un paradis terrestre tout indiqué, n'apporte qu'un élément partiel de réponse. La conviction que met l'auteur à reproduire un royaume magique et perdu de l'enfance est sensible dès la première séquence, fabuleuse leçon de découpage en forme de coupes entomologiques sur une maison de poupée bien réelle à coups de travellings lissant les parois, appuyé par Britten en renfort discursif. Ça se poursuit avec une sorte de Luc Moullet local qui nous plante didactiquement le décor de l'île (cartes à l'appui) et l'affleurement d'un burlesque discret ici et là : Edward Norton qui marche plié en deux dans la tente de Sam, l'inventaire des bagages de Suzy (charmante Kara Hayward), une mouche sur l'oreille de Bruce Willis, le jet de chaussure de Bill Murray sur Norton. En découvrant les joies du tournage au grand air après Fantastic Mr Fox, film d'animation et donc de studio par excellence, Anderson ne réenvisage pas sa mise en scène mais conforte en une série de repères topographiques sa vision géométrique et ordonnée du plan, et laisse la porte de l'émotion ouverte sur tout le segment central, bien séparé des figures d'ordre qu'incarne chaque personnage adulte. Ainsi, dans ce monde confortable et harmonieux, primitivement perspectiviste, on peut surprendre une image d'une violence inouïe (avec un basculement d'axe à 180°), celle de Sam perçant les oreilles de sa belle à l'hameçon tandis qu'un virginal filet de sang coule dans sa nuque, mais celle-ci est absorbée dans un flux de teintes automnales et de trucages bricolés qui tendent plus vers l'authenticité de l'évocation d'un univers imaginaire enfantin que vers l'emballage arty. Un peu ce qu'était Eternal Sunshine à Michel Gondry comparé à ses autres films : la légitimation par le sujet d'une esthétique maniériste dans une adéquation fond/forme qui la justifie tout en confortant ce style sur la longueur d'un long-métrage. C'est un autre écoulement, véritable torrent d'eau cette fois, qui fait revivre l'art de la maquette et l'effet spécial argentique (le Scout Master Ward sauvant le Commander Pierce), jusqu'à la sève quasi-hitchcockienne d'une poursuite à l'énergie paratonnerre au final sur le sommet de la chapelle. Contrairement à ce que les exégètes andersoniens affirment, Moonrise Kingdom pourra plaire à ceux que les précédents films de l'auteur n'avaient pas convaincus : les scènes à deux de l'escapade du couple Kara Hayward et Jared Gilman et surtout leur danse maladroite sur la plage sur fond de Françoise Hardy, un usage modéré et surprenant du gros plan pour faire surgir l'émotion (retrouvailles en plein champ, dans les vestiaires), la condensation narrative brillante qui résume la relation épistolaire des enfants, la magnificence du sentiment amoureux avec le ralenti simple de la cérémonie de mariage sont des expressions inédites d'un romantisme incroyablement décomplexé, même gonflé d'une nostalgie envahissante, dans ces temps où ce sentiment s'exhibe avec beaucoup de noirceurs morbides (Habemus Papam, Melancholia,...). Moonrise Kingdom, film tout entier vu par le prisme de jumelles d'aventuriers en culottes courtes, compte parmi les plus beaux zooms que nous ayons vus depuis les années 70, et un merveilleux générique final qui rend à Desplat ce qui appartenait à Britten.

Publié le 16 juin 2012
Comédie complètement déjantée, mais l'humour m'était un peu étranger...

Publié le 13 juin 2012
Tout simplement génial!! Wes Anderson au sommet de son art. Séquence d'intro mémorable sur fond de Benjamin Britten + scène mémorable ou les deux jeunes héros dansent et s'embrassent sur la plage. Aucune chute de rythme (ce qui déforçait quelque peu Life Aquatic et Bottle Rocket). Wes propose un univers unique, des décors superbes, un casting de stars très appréciable dans leur retenue et ce sont les enfants du film qui captivent le plus notre attention. A ne pas manquer if you are a nice bird!!

Publié le 4 juin 2012
J'étais trop impatient d'aller voire le dernier Wes Anderson... Il faut dire que le film est très bien foutu, l'image, le stylisme, la façon de filmer, le découpage, le côté rétro et l'esthétique désuette, les personnages, le jeu des acteurs, tout est là pour le ravissement, on nage en plein compte, c'est presque une pièce de théâtre... mais quelque part le tout manque un peu de spontanéité et c'est difficile de passer outre l'exercice de style... Une naïveté un peu trop étudiée, une madeleine de Proust trop stylisée et trop maîtrisée, et même si il y'a beaucoup d'amour dedans, on sent que c'est pas fait par la grand-mère du coin...
  • 1

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