La Guerre est déclarée

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Année de production: 2010
Date de sortie: 31/08/2011
Durée: 1h40
Tout public
Synopsis : Un couple, Roméo et Juliette. Un enfant, Adam. Un combat, la maladie. Et surtout, une grande histoire d'amour, la leur...

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Actualités du film La Guerre est déclarée

Valérie Donzelli, libre comme le cinéma : interview

A propos de La guerre est déclarée : "Je suis le chef d'orchestre, mais c'est le film de tout le monde, c'est une énergie commune".

Avis des internautes du film La Guerre est déclarée

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  • 1
Publié le 5 janvier 2012
L'objet du projet filmique n'est pas toujours où on le croit : le véritable sujet de La Guerre Est Déclarée sont les stratégies qu'un couple met en place pour résister à la pesanteur du quotidien. Qu'au final cela ne fonctionne pas mais que le jeu en valait la chandelle en reste une morale possible, mais pas cette morale molle qui interdirait l'humour d'une scène inouïe : celle du couple soudé la nuit précédent l'opération de leur fils qui surenchérit des possibles ratés qui pourraient le handicaper pour juguler leurs peurs. Le film et Donzelli fourmillent de ce type d'idées, en lancent quinze à la minute au spectateur sans souci d'organisation, pas toutes convaincantes (les moments de comédie musicale font franchement sous-Christophe Honoré, c'est dire...), joyeusement incohérentes (trois voix-off différentes avec le même statut) ; un inarticulé discours du cœur qui tient de la synesthésie pour spectateur. Parmi les meilleures : une soirée open-kiss, un plan de bataille puis un conciliabule à l'arrivée dans l'hôpital parisien et un mixage audacieux qui mime le lent synchronisme des amoureux (cette façon qu'ils ont de se déclarer leur amour sur un écho de piscine au beau milieu d'une soirée, de jeter ensemble leur cigarette et descendre d'un muret) qui est la condition sine qua non de leur existence en tant qu'entité. Faire les mêmes gestes à des centaines de kilomètres de distance, tomber dans les bras l'un de l'autre : ces moments de pure symbiose organique trouvés fondent une parataxe de l'amour et de la mort. Rapidement, on le comprend : déconcilier la maladie de l'enfant et l'amour dont il est le résultat ne sera pas envisageable, c'est la raison, cheville soudée à la condition d'existence du film à faire -qui ne tient en rien de l' « exorcisation » d'une expérience douloureuse, d'une mise à distance, ou même de l'auto-fiction. Les inventions vont jusqu'à trouver les inserts « malickiens » de la fusion érogène amoureuse comme de la prolifération des cellules cancéreuses dans un documentaire scientifique de Jean Painlevé des années 30 sur la cristallisation du sucre. Un film juke-box parfois justifié (Le « O Superman » de Laurie Anderson sur l'escapade foraine), parfois comme soulignement inutile (Yuksek, Sebastien Tellier) mais qui emporte totalement l'adhésion par un torrent d'émotions contradictoires. Reste un beau secret : comment ce film parvient-il à échapper à la niaiserie (tant d'amour!) ou au voyeurisme (la pulsion autobiographique) en filmant un heureux no man's land entre les deux ? La réponse mise à plat entamerait peut-être déjà l'équilibre qui rend La Guerre Est Déclarée au statut du film français de l'année. A la fin spectateurs, détruits mais solides, on se rappelle la maxime du petit Cédric filmé par Denis Gheerbrant : La vie est immense et pleine de dangers.

Publié le 6 novembre 2011
La force du film en dehors de son réalisme sur cette terrible maladie qui touche un tout jeune enfant, c'est qu'il parvient parallèlement à filmer une belle histoire d'amour très authentique qui respire la jeunesse. Grand film.

Publié le 6 octobre 2011
Comment affronter un sujet aussi lourd que la maladie chez un enfant ? Ici, en mettant en scène des personnages d’une grande spontanéité qui insufflent constamment légèreté et candeur, ce qui nous évite un mélodrame pesant comme on aurait pu l’attendre d’un tel sujet. Ainsi on s’étonne devant la gravité de la maladie de ne jamais ressentir son côté morbide. Comme s’il n’était pas concevable d’associer la mort et l’enfant. C’est précisément le combat entrepris par ces parents courageux, non pas nier la réalité mais l’apprivoiser, l’affronter en restant soi-même. Ainsi ils déambulent dans les hôpitaux avec toujours la même ingénuité (qui ne signifie pas irresponsabilité) qui rappelle les personnages insouciants de la nouvelle vague. C’est ce décalage permanent entre la réalité de cette guerre et l’attitude dilettante de leur deux héros qui en fait une comédie si atypique.

Publié le 5 octobre 2011
Ce film possède du punch, de l'espoir, de la joie et de la bonne humeur malgré un sujet grave. Magnifiques musiques ! Seul gros point négatif: quelle est cette horrible manie de toujours fumer ? C'est agaçant !
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