Le Havre

Origines:
  • Finlande
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Année de production: 2011
Date de sortie: 04/01/2012
Durée: 1h43
Tout public
Synopsis : Marcel Marx, ex-écrivain et bohème renommé, s'est exilé volontairement dans la ville portuaire du Havre où son métier honorable mais non rémunérateur de cireur de chaussures lui donne le sentiment d'être plus proche du peuple en le servant. Il a fait le deuil de son ambition littéraire et mène une vie satisfaisante dans le triangle constitué par le bistrot du coin, son travail et sa femme Arletty, quand le destin met brusquement sur son chemin un enfant immigré originaire d'Afrique noire. Quand au même moment, Arletty tombe gravement malade et doit s'aliter, Marcel doit à nouveau combattre le mur froid de l'indifférence humaine avec pour seules armes, son optimisme inné et la solidarité têtue des habitants de son quartier. Il affronte la mécanique aveugle d'un Etat de droit occidental, représenté par l'étau de la police qui se resserre de plus en plus sur le jeune garçon réfugié. Il est temps pour Marcel de cirer ses chaussures et de montrer les dents...

Vidéo du film Le Havre

Posters du film Le Havre

Photos du film Le Havre

Actualités du film Le Havre

'Killer Joe' Grand Prix de l'UPCB

Le film de Friedkin est le préféré de la presse belge pour l'année 2012

Avis des internautes du film Le Havre

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 2 juin 2012
Moins fort sans doute que la plupart de ses films précédents, mais presqu'aussi étrange, tout en étant davantage porteur de valeurs humanistes... Curieux mais plaisant.

Publié le 4 avril 2012
Pourquoi le cas Kaurismaki se trouve soudain porté aux nues pour son « humanisme » alors que le meilleur de son œuvre tient d'une misanthropie et d'un nihilisme a tout crin, qu'a fortiori le présent Havre (auquel le cinéaste avoue ne rien connaitre... et ça se voit) représente un changement de ton notable, font partie de ces mystères de la distribution et des voies toujours impénétrables de la réception d'un film par son public. Ce postulat peut être tempéré (il y a Au Loin S'en Vont Les Nuages, un de ses sommets en 1996), toujours est-il que Le Havre n'est ni son meilleur ni son pire film, mais complètement moyen, et plus grave : que Kaurismaki s'y abandonne à une certaine facilité dans sa mise en scène, voire à l'auto-caricature (toute la finale, dont le super-optimisme masque mal l'aigreur), et une mollesse à traiter des scènes extrêmement délicates, comme celle de la découverte des clandestins dans le container. Après une fabuleuse séquence d'ouverture bressonienne, Kaurismaki ne retrouve jamais cette profondeur désespérée qui est le trait d'union de ses grandes réussites. Encore faut-il y croire, mais certains vomissent les tièdes... La perfection formelle de Les Lumières du Faubourg (2006) ne pouvait d'ailleurs signer que l'aboutissement de quelque chose. Le cinéaste claironnait d'ailleurs qu'il s'agirait de son dernier film s'il ne pouvait plus travailler avec sa méthode habituelle, avec son équipe de fidèles (Timo Salminen à la photo) et en 35mm. Il en faut peu pour que cette résistance à l'évolution technologique, cette nostalgie -désormais- pour l'argentique, un mode fabrication si « artisanal » qu'il est tout juste désuet (montage en pellicule aussi), ne s'apparente à de la gériatrie. Difficile de nier J.-F. Tessé lorsqu'il remarque que dans Le Havre selon K. « tout est vieux », des acteurs aux personnages (dont les patronymes : Arletty, Becker, font référence à la tradition du cinéma français), de leur dialogue au tempo du récit, du décor à la photo à deux doigts du chromo de Salminen. Zigzaguant entre les bonnes intentions, dont ni le ciel ni la Terre ne sont pavés, le film fait mine de décapiter sa propre bonhommie mais ne flouera pas les habitués qui ne peuvent voir là qu'une triste concession à une morale du désespoir social qui baignait les odyssées les plus profondes de son cinéma de la fin des années 80. Le ton ne se hisse jamais ni à la hauteur ce nihilisme punk des débuts (Calamari Union ou Ariel, son chef-d'œuvre) ni à celle de l'esthétique du néo-réalisme poétique de Man Without A Past, mais un peu la caricature de ces deux tendances. Comme souvent chez lui, le scénario traverse de sérieux trous d'air vers les deux tiers, heure à laquelle le rock s'invite dans des bars borgnes, jusqu'à un sentimentalisme un peu gnangnan, même si la scène de retrouvailles de Little Bob et son ex, si artificielle soit-elle, est presque une bouffée d'oxygène tant elle nous éloigne un instant des tracasseries très prédigérées de Marcel Marx et son petit clandestin qui dort sagement dans l'abri de jardin. Les nouveaux conquis à ce dogme paradoxalement conservateur peuvent s'y tromper, mais ce vieux filou de Finlandais n'aura pas ses fidèles : Kaurismaki filme décidément mieux les chaussures que les chiens, et mieux les chiens que les hommes.

Publié le 28 janvier 2012
Un film très sombre, et pourtant optimiste, sur l'immigration et les relations parfois difficiles entre la gestion des flux migratoires et les problèmes humains que ça génère. Il y a de la poésie dans le dialogue et la mise en scène, qui est tout à fait originale, avec beaucoup de plans arrêtés. Un film curieux.

Publié le 20 janvier 2012
Je sors du cinéma et ce film très humain et sensible m'a beaucoup plu. André Wilms est formidable de sensibilité. Une atmosphère un peu proche des films comme Toto le héro ... Une très bonne tranche humaine loin des calculs matérialistes de beaucoup d'hommes d'aujourd'hui.

Publié le 7 janvier 2012
Un peu déroutant, comme c'est souvent le cas du cinéma scandinave, ce film un rien surréaliste met en scène des personnages généreux, humains et solidaires. Le scénario très dépouillé laisse de côté tous les détails inutiles pour ne faire ressortir que l'essentiel. Bien que les dialogues et le jeu des acteurs paraissent figés et hors du temps, on ne peut éprouver que de la sympathie pour la grande humanité de ces personnes prêtes à se décarcasser pour sauver un jeune réfugié africain. Amateurs inconsidérés du style hollywoodien s'abstenir !

Ils recommandent ce film

Suivez Cinebel