La Conquête

Origine:
  • France
Genres:
  • Comédie dramatique
  • Biopic
  • Thriller
Année de production: 2011
Date de sortie: 18/05/2011
Durée: 1h50
Tout public
Synopsis : 27 avril 2002 – 6 mai 2007. Entre ces deux dates, l’irrésistible ascension de Nicolas Sarkozy à la magistrature suprême racontée à la façon d’un thriller. Au-delà du cas Sarkozy, la réalité dans tous ses aspects des tenants et des aboutissants de la conquête du pouvoir.
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    7.5/10 6 votes - 6 critiques

Posters du film La Conquête

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Avis des internautes du film La Conquête

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Publié le 18 juin 2011
Un excellent moment. Beaucoup de détails croustillants. L'acteur principal est crédible même si c'est un peu moins vrai pour la gestuelle je trouve. Le film est drôle, cocasse et sans tabou. A recommander.

Publié le 14 juin 2011
J'ai adoré!

Publié le 14 juin 2011
Superbes numéros d'acteurs avec D. Podalydès en tête : le voir monter les escalier de dos au début du film, on a l'impression de voir le vrai Nicolas. Le film, quant à lui, démarre bien mais se tire un peu en longueur vers la fin. Les dialogues sont très bien écrits par P. Rotman et X. Durringer. On sent que la préparation du film fut longue mais surtout précise et efficace. Il ne faut pas oublier la musique qui ajoute un petit pincée second degré à l'intrigue. Enfin, très bon idée de sectionner la journée d'élection de Sarkozy et de l'utiliser comme fil rouge tout au long du film.

Publié le 1 juin 2011
La Conquête est un sacré pétard mouillé et un inquiétant ratage sur toute la ligne. Les comédiens sont sans cesse en représentation devant un public invisible dont ils semblent attendre désespérément les rires téléphonés. Seul Hippolyte Girardot tire son épingle d'une botte de cabotins en roue libre où même Bernard Le Coq est plus pénible encore qu'à l'habitude sans vraiment dépareiller de ses collègues. Contre la politique-spectacle, Durringer offre le cinéma-spectacle, mais ne semble pas en comprendre la définition presque pléonastique. Répétant sa seule bonne idée de mise-en-scène à l'envi, un panoramique dévoilant l'homme seul en train de boire un café à une terrasse suivi par trente caméras et reporters, les auteurs pensent peut-être fustiger à la fois le système et la main qui le nourrit, mais ils se tirent surtout une sérieuse balle dans le pied qu'ils auront bien du mal à déloger, ou alors au prix de quel crescendo dramatique terne produit par AB Productions (toutes les scènes de couples ratées les unes après les autres, surtout celle de rupture avec valises et portes qui claquent, au dialogue laborieusement décalqué de Sous Le Soleil). Le schématisme systématique de personnages qui nous semblent avoir autant de relief que des effigies de carton (on sent le parti-pris anti-De Villepin très marqué) est péniblement répétitif, sans cesse ravalés à leurs phrases-type, leur tics langagiers, une démarche, un costume, comme si Duringer voulait effacer les hommes au profit du simple statut social, ce qui ne serait pas gênant si ces hommes n'existait dans la réalité, tout en ratant aussi son analyse voulant que l'attrait pour pouvoir crée le désir (idée pourtant martelée tout le film). Patrick Rotman, qui écrit d'excellent docucus didactiques pour la TV se fend ici de renouer avec une tradition du cinéma français de papa qu'on espérait disparue avec Michel Audiard : celle du goût en pure perte pour le bon mot, seul ressort viable et unique moteur dramatique utilisé à l'abus. Et Durringer d'y croire dur comme fer, et l'exercice de virer rapidement au mauvais concours de sosie (amusant aussi longtemps qu'on peut l'imaginer : environ trois minutes), à côté desquels les marionnettes des Guignols semblent faites de chair et de sang. Et rien de pire que l'uniformisation de la nullité sur la longueur : sur le temps de la projection, elle nous paraitra finalement cohérente, mais pincons-nous pour nous réveiller. Comment Duringer a-t-il pu faire mousser une entreprise aussi vaine, anti-cinématographique tant il ne tient qu'au sujet que ce mauvais téléfilm ne retrouve la place qui lui incombe à 20h50 sur TF1 ? Avis au plus courageux : il faut encore endurer l'épouvantable thème de bal musette de Nicola Piovani, d'une nullité sans commune mesure avec celui qui fut le compositeur des plus belles années de Moretti. Si le sujet vous intéresse, préférez mille fois la rigueur d'analyse de la fabuleusement didactique Prise Du Pouvoir Par Louis XIV de Roberto Rossellini.

Publié le 28 mai 2011
Que l'on aime ou pas Sarkozy, ce film est curieux malgré un traitement relativement classique. Il reste intéressant à voir au-delà du fait qu'il frôle souvent la caricature. Cependant, Denis Podalydès prouve qu'il est un acteur impressionnant! Son interprétation est plus que crédible. Bravo à lui!

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