The Dark Knight Rises

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Action
  • Crime
  • Thriller
Année de production: 2012
Date de sortie: 25/07/2012
Durée: 2h45
Tout public
Synopsis : Huit ans après que Batman ait endossé la responsabilité des crimes de Double-Face, un nouveau terroriste du nom de Bane apparaît, et plonge Gotham City dans le chaos. Le chevalier noir va devoir refaire surface, et protéger une ville qui le considère comme un paria.

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Publié le 14 septembre 2012
Un des pires films américains de l'année, même pas baroque. C'est quoi C. Nolan© ? Notez bien : je ne demande pas « qui ? ». Nolan© doit être une marque déposée, une corporation de mecs importants qui viennent sur les plateaux avec leur serviette comme des fonctionnaires ; ça doit être une méthode martiale, une certaine façon arrogante d’assommer son spectateur d'effets, mais sans aucunement une science de la « direction de spectateurs » chère à Hitchcock. Nolan est aussi ennuyeux que ses films, trainés dans des longueurs faussement réflexives, qui masquent mal une imagination tout juste bonne à setdesigner des plateformes de jeux vidéos (souvenez-vous du niveau « bunker dans la neige » de Inception). Propulsé nouveau maitre des séries A hollywoodiennes, Nolan ne sait plus quoi faire de ce statut, hormis le dilapider dans un cinéma bavard et pantouflard où on parle beaucoup plus que dans n'importe quel Rohmer. On y retrouve, sous forme de catalogue, tous les symptômes qui font que les séries A du cinéma hollywoodien se sont rarement aussi mal portées (Avengers, Amazing Spider Man, Bourne Legacy, etc) : monotonie du continuum d'actions surenchéries pendant plus de deux heures trente, classicisme pompier d'un petit faiseur de séries B catapulté au mauvais endroit au mauvais moment (cessons l'onanisme : Nolan est un tâcheron sans envergure passé expert dans le filmage de scénarios faussement intelligents mais vraiment débiles, dont Following et Memento restent tout juste regardables), découpage pachydermique (notons que l'adjectif est devenu laudatif selon La Dernière Heure), absence tragique de distance ironique, interminables scènes d'explications, profusion de personnages secondaires insipides et/ou pleurnichards, distribution pitoyable, dialogue plat, sex-appeal de l'emballage « latex noir » (et de la vulgaire Anne Hathaway) proche de zéro. Avec tous ses « moyens », ce Dark Knight parvient même à n'appeler à son casting que deux bons acteurs, Joseph Gordon-Levitt et Juno Temple (celle-ci à droit à trente secondes à l'écran), le reste étant perclus de rhumatismes, d'horribles voix rocailleuses, Tom Hardy qui « campe » un ridicule Bane en tête. On découvre aussi au réalisateur une fascination plus fâcheuse pour la chorégraphie de masses avançant d'un pas militaire (sous des allusions confuses à Occupy Wall Street): un goût pour l'esthétique du fascisme franchement louche même en ces temps étrangement proches des années 1975-77 (de sa « mode rétro » et ses films de nazisploitation bientôt en re-vogue). Nolan bute sur une question cruciale, jamais vraiment résolue dans le cinéma américain (et ça commençait avec Naissance d'une Nation en 1915, avec lequel ce Dark Knight partage plus d'une affinité) : comment filmer le peuple en évitant l'effet de masse, comment montrer une foule en lui donnant un visage humain, et non l'aspect d'une meute de loups enragés ? Question bien au-dessus de ses facultés bien sûr (Nolan n'est ni Griffith ni Vidor ni DeMille), auquel son film répond par une ambiguïté de propos mal placée qui en fait un anti-« Indignez-vous ». Nolan ne sait faire que du « Agenouillez-vous » (devant mes bagarres chorégraphiées, mes plans en hélicos, ma pyrotechnie, mes acteurs aux roucoulements orsonwellesiens, ...). Si on y rajoute la brusquerie des cordes et timbales immondes de Hans Zimmer, vraisemblablement sponsorisé par une association d'oto-rhinos en manque de patients, on peut concevoir que ce qui se rapproche le plus de ce film sont les bombardements de l'armée américaine en Irak. Le blockbuster moyen veut maintenant ressembler aux mauvais romans fleuves de sa mère patrie (ou à ses jeux vidéos mais certainement pas à ses comics) et ne réussit qu'à se croire plus gros que le bœuf. Qu'il s'enfle si bien qu'il crève.

Publié le 29 août 2012
Extraordinaire scène de "détournement-destruction" d'avion...puis peu d'originalité. Bizarrement la trilogie se mord la queue avec par exemple le retour par flash-back de Raz-al-Ghul. Bane est un méchant somme toute décevant, mini-Hulk mâtiné de Darth Vader...bref une imagerie un peu déjà vue. La psychologie des personnages, le jeu toujours remarquable de Christian Bale et la virtuosité de Nolan sauvent malgré tout l'ensemble et les 2h44 passent rapidement.

Publié le 24 août 2012
vraiment pas le meilleur de la série: long, pas drôle et sentiment de "déjà vu" au niveau du scenario.

Publié le 23 août 2012
Une démonstration de force, voila à quoi peut se résumer le dernier Nolan. Après le très ambitieux « inception » ce n’est pas une surprise. Ce qui est gênant c’est qu’il prend en otage tous ses personnages pour participer à ce braquage à main armée. Ainsi ils rivalisent tous d’arrogance et de cynisme pour les méchants ou de sentimentalisme niais pour les gentils (mention spéciale pour Michael Caine et ses pleurnicheries abominables). Tous ne cesseront de s’apitoyer sur eux-mêmes pendant les 2h40 du film! Même Bane se met à chialer à la fin du film... On n’est pas noyé dans un déluge d’action comme il se doit, Nolan montre très vite ses limites dans ce domaine, mais dans une démonstration de force verbale qui n’a finalement qu’un seul but, mettre KO son spectateur. Et pourquoi donc? Peut-être pour éviter que celui-ci ne se réveille et ne se rende compte du ridicule qui menace le film avec ses pathétiques velléités de tragédie grecque. On sait que la force de Nolan est d’entretenir ses propres mythes, notamment à grand coup de flash back (car Nolan ne se refuse jamais aucun effet), mais tout cela sent trop la fabrique. Ces faiblesses ne se voient pas trop car elles sont emballées dans un ensemble grandiloquent (ce cache misère inhérent à tous ces blockbusters qui ne veulent plus assumer leur futilité). Mais il y a quelques détails qui ne trompent pas comme ces dialogues qui font passer la complexité pour de l’intelligence, tout simplement puants d’orgueil. Cette grosse machinerie ressemble furieusement à l’ultime film, celui qui aura usé de tout les effets et stratagèmes pour arriver à ses fins et à la fin du cinéma par la-même. C’est très dommage car certaines scènes sont franchement stimulantes, Bane par exemple étant une copie de Humungus plutôt réussie. Mais au final on a le sentiment de se vautrer dans une certaine facilité que l’on pourrait nommer pathos et qui mène immanquablement à une surcharge pondérale.

Publié le 20 août 2012
Perso, un peu déçu pour ce dernier volet, mais très légèrement car c'est quand même une belle trilogie (pour un univers de DC COMIC)

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