Quelle déception! Comme c'était laid! dans la forme d'abord: les personnages, les lieux, les ambiances, les scène. Que de laideur... Puis au niveau du contenu (malgré 2-3 éléments intéressants): le film ne va pas au bout, on reste sur sa faim, le réalisateur a dû se dégonfler. Beaucoup d'ennui aussi (en partie voulue mais peu importe)! J'ai quand même réussi à rester jusqu'à la fin (ce ne fut pas évident) avec mon copain qui ronflait à côté. 4/10 est une bonne cote pour ce que j'ai vu...

De façon très crue voire triviale Rowe réussit un film très frontal sur la solitude et l’aliénation mentale que provoque l’isolement. Cela est d’autant plus réussi qu’il le fait dans un lieu unique et fermé, un appartement, sans pour autant nous donner la sensation de claustrophobie. Seule l’impression de solitude de l’héroine est renforcée par cette mise en scène confinée. Plutôt que de s’enfoncer dans un réalisme glauque et prévisible il va orienter son récit sur une relation sado-maso étrange, chacune de leur rencontre étant ponctuée par un moment de tendresse d’une belle simplicité. Tout aussi surprenante est la déchéance mentale qui s’empare de l’héroine qui sombre imperceptiblement vers la folie. L’incrédulité de son amant, qui lui reste dans la vie réelle, est un beau moment de cinéma qui ouvre le film vers un final plutôt apaisant.