Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures

Titre original: Lung Boonmee raluek chat
Origine:
  • Thaïlande
Genre:
  • Drame
Année de production: 2010
Date de sortie: 01/09/2010
Durée: 1h53
Tout public
Synopsis : Les apparitions magiques de sa femme défunte et de son fils disparu depuis des années confirment à Oncle Boonmee que sa fin est proche. Dans son domaine apicole, entouré des siens, il se souvient alors de ses vies antérieures. Accompagné de sa famille, il traverse la jungle jusqu’à une grotte au sommet d’une colline, lieu de naissance de sa première vie. De cette première vie, Oncle Boonmee ne se souvient de rien, s’il était animal ou végétal, homme ou femme ; mais il sait à présent qu’il est prêt à aborder la mort avec apaisement.
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    5.1/10 8 votes - 8 critiques
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Avis des internautes du film Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures

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Publié le 19 novembre 2010
Ce n'est pas possible, cette palme d'or doit être un gag ! La lenteur et le dévoilement peuvent se comprendre et s'apprécier, mais ce film ne déploie pas grand chose. En tout cas, moi, je ne l'ai pas perçu. Quelques belles images, une certaine poésie, mais tout cela était écrasé par la lourdeur et le ridicule. Je déconseille vivement d'y perdre temps et argent. ((ceci n'étant qu'un avis personnel, bien entendu !)

Publié le 28 septembre 2010
Pas beaucoup le temps de faire une critique approfondie... et je compte le revoir, donc j'en dirai plus à ce moment là... Mais le peu de notes et les critiques d'une certaine presse me sidèrent... du peu de réflexion et d'aptitude à recevoir une création tout à fait originale, novatrice et pleine de subtilités... Les images d'ouverture, tant décriées, sont d'une beauté toute empreinte d'émotion subtile, et annonce le film dans son propos ultérieur, tout en finesse... Oeuvre contemporaine, certes, et là aussi tout son intérêt, prenant pour base un vécu bien spécifique, fait de traditions thaîlandaises, mais le dépassant pour en faire une oeuvre à part entière... Mais j'y reviendrai et je convie toute personne, sensible à un concept artistique contemporain à s'engouffrer d'urgence dans une salle de projection....

Publié le 24 septembre 2010
Je réserve toujours un commentaire plus approfondi après une seconde vision attendue de ce film, mais compte tenu de la relative indifférence des membres de ce forum et de l'ampleur de la bronca qui l'entoure, voici déjà quelques pistes de réflexion sur ce chef d'oeuvre. 1°/ il y au départ un malentendu, dû au sous-titre d'Uncle Boonmee': le film ne traite pas du sujet de la réincarnation, ce n'est pas son propos; 2°/ le sujet du film, c'est la préparation à un "accouchement" au sens étymologique du terme, celui de l'adieu à la vie, de l'entre-deux qui l'accompagne, des bouffées de liens cosmiques et en dehors du temps présent qu'il sème dans son sillage; 3°/ 'Uncle Boonmee' correspond point par point à la définition d'une palme d'or dans le règlement cannois (les membres du jury ont vu le film à la dernière des séances quotidiennes en fin de festival, fatigués, mais n'ont eu aucune difficulté à le reconnaître comme tel: lisez les interviews des cinéastes espagnol et indien, notamment, ou de l'ex-directeur du festival de Locarno (ou Venise, je ne sais plus); 4°/ ce film est aussi une oeuvre d'art contemporain, avec ce que cela implique de déconstruction des règles normatives qu'un film doit respecter; 5°/ le film agit comme un sortilège, réveille toute une magie animiste enfouie dans notre inconscient collectif, pratique un envoûtement qui implique que l'on s'y abandonne. Enfin, après avoir vu 'Uncle Boonmee' (qui fera aussi sourire ou rire ceux qui connaissent la culture thaï, ceci dit) et 'Des Hommes et des Dieux', je ne comprends pas que l'on crée une concurrence entre les deux, ils ne sont en rien comparable: l'un est de l'ordre d'une expérience révélatrice, et l'autre de l'ordre du sujet de débat, de réflexion, de choix de ses valeurs dans un monde dominé par la brutalité et la barbarie. Tous deux sont à voir (et même revoir).

Publié le 24 septembre 2010
J'oublie de répliquer à chicha, que si il/elle était réellement objectif/ve, il/elle dirait qu'à la fin de cette séance présentée par le réalisateur lui-même, après la vision du film le silence s'est poursuivi pendant tout le générique, et ensuite la salle a éclaté en applaudissements! N'est-ce pas, chicha?

Publié le 3 septembre 2010
J'ai lu récemment que “The use of vague, obtuse metaphors to hide the actual topic of conversation is a long and important tradition in Thailand. Thai culture is all about talking about things by talking about something else.” D'où parfois, une communication difficile. Moi, ce film, je l'ai bien aimé, mais évidemment, je me suis déjà bien frotté à la Thaïlande et certaines scènes évoquent de bons moments que j'ai vécus. On a droit à de belles images, un thème intéressant (le vécu de la mort, une certaine vision de la "vie éternelle"), quelques clins d'œils qui ajoutent un peu d'humour (le sourire est thaï), une lenteur qui permet d'entrer profondément dans le film, si on n'a pas décidé de s'endormir par sympathie avec le héros qui lui s'en meurt tout doucement. Ce qui me rend perplexe, c'est l'accent mis dans le titre et les comptes-rendus sur les autres vies dont se souvient le héros. La réincarnation est évoquée, sans doute, mais très légèrement. Le héros se souvient surtout de la vie des autres, de certains qui lui étaient proches: sa femme, son fils. Je persiste, c'est un bon film et la palme a le mérite d'en bousculer quelques uns.

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