Rien à déclarer
Réalisateur:
Synopsis :
1er janvier 1993 : passage à l’Europe. Deux douaniers, l’un belge, l’autre français, apprennent la disparition prochaine de leur petit poste de douane fixe situé dans la commune de Courquain, France et Koorkin, Belgique.
Francophobe de père en fils et douanier belge trop zélé, Ruben Vandevoorde se voit contraint et forcé d’inaugurer la première brigade volante mixte franco-belge. Son partenaire français sera Mathias Ducatel, voisin de douane et ennemi de toujours, qui surprend tout le monde en acceptant de devenir le co-équipier de Vandevoorde et sillonner avec lui les routes de campagnes frontalières à bord d’une 4L d’interception des douanes internationales...
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7.5/10 Cote de du film Rien à déclarer
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5.0/10 Cote de du film Rien à déclarer
Avis des internautes du film Rien à déclarer
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Publié le 21 février 2011
Après le succès des Ch'tis, on aurait pu imaginer un Ch'tis 2 : Le mec du Nord descend dans le sud. Boon a pris tout le monde a contre-pied en montant encore plus au nord. J'ai applaudi. Il n'est pas tombé dans le piège... ben... finalement, il aurait dû !!! Parce que comme beaucoup le disent ici, ce film, c'est vraiment les Ch'tis rebelotte. Ok, chacun son style, et pourquoi faire toujours différent ? Ben, pour pas lasser. Pour se renouveler. Et là, j'ai vraiment l'impression d'entendre une même chanson dont on a juste changer les paroles. Et ça va plus loin que l'image, le texte ou l'esprit. Les Ch'tis et Rien à déclarer, c'est quand même chaque fois un type bourré d'a prioris qui change un peu au contact du brave et bon Boon !
Ensuite, j'apprécie plus l'autocritique que la critique. Y a quelquechose de plus interressant chez quelqu'un qui critique les siens, plutôt que quand il dépeint les mauvais dans l'autre camp. Or là, pas de chance, le mauvais n'est pas chez le français Boon, mais dans le camps opposé, chez les belges, avec Poelvoorde. Un belge, qu'honnetement, je n'ai jamais vu de ma vie ! D'ailleurs, il est tellement rasciste que comptez bien, il ne dit quasi rien d'autre de tout le film que des remarques grossières sur les français. Ca devient vite grotesque, lassant, et le manque total de crédibilité nous sort de l'histoire. On aurait aimé un peu plus de profondeur. La comédie n'empêche pas la nuance dans le personnage.
Les français dans le film, eux, à part une toute petite blague sur leur penchant greviste, sont plutôt tolérants, zens, et sympathiques. Chez les belges, il y a le raciste de Poelvoorde, qui tient ça de son père ultra raciste, accompagné de la soeur qui aime un français, certes, mais l'abandonne lâchement pour le bonheur de sa famille... quand finalement elle revient un peu à elle. Les autres belges, c'est simple, ils sont tous abrutis. Du collègue de Poelvoorde à François Damiens. Les rois des cons. Pour un film qui bouscule les cliché, Boon a habillé les belges pour l'hivers mieux que ne l'a jamais fait aucune blague de Coluche ! Tout ça, c'est pas grave. Sauf que du côté français, y a pas un raciste ni un idiot. Et du côté belge, pas un type normal !
Et puis, ok, je comprends la nécéssité des belles phrases quand on est en promotion sur les plateaux. "C'est une belle fable sur la différence" dit l'un dans un Prime time. "C'est un film sur le grotesque du racisme" dit l'autre, invité au JT. Sauf que Poelvoorde, sans vous trahir la fin, on ne peut pas dire qu'il revient vraiment sur ses opinions. Oui, il trinque un peu avec Boon et semble l'accepter. Mais jamais, il ne semble réaliser l'absurdité de son racisme. JE ne voulais pas de fin larmoyante à l'américaine où Poelvoorde est sauvé par celui qu'il deteste par exemple... Mais une scène dans laquelle le rasciste dredevient clairement lucide aurait été bienvenue !
Voilà, en conclusion, c'est pas mauvais. encore une fois, la comédie française ne fait guère mieux en ce moment. Il y a un cadre original. Des relans agréables de bonnes vieilles comédie. Entre un de Funes, un Pierre Richard et une BD. Mais une seule expression me vient à l'idée en qualifiant ce film : Rien à déclarer !
Publié le 20 février 2011
La mécanique ne fonctionne plus aussi bien que pour les Chtis. C'est un humour à l'ancienne qui fait néanmoins sourire. Le film est victime du battage promotionnel qui l'a précédé et du syndrome qui fait qu'on pardonne difficilement un succès antérieur et que beaucoup attendent avec délectation le réalisateur au coin de la rue ( frontalière ).
Publié le 20 février 2011
La caricature du personnage de Poelvoorde est sympa par moments mais lassante dans l'ensemble. On a envie de rire mais on ne rit pas parce que le ressort est souvent le même. Quelques scènes sont sympas quand même mais c'est peu sur 1H40. Pourtant les acteurs sont vraiment sympas mais ça manque tout simplement de talent d'écriture. Faut reconnaitre que faire rire au cinéma est ce qu'il y a de difficile. C'est pas toutes les semaines que sort un "Diner de cons" ou "La grande vadrouille". 5/10
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Doryan