Né à Brooklyn, Darren Aronofsky réalise avec petit budget Pi en 1998. Il enchaîne avec Requiem For A Dream (2000), véritable descente aux enfers dans le monde de la drogue. Il mettra ensuite six ans à produire et réaliser The Fountain, qui sort en 2006. Faisant un parallèle entre le scénarion de son nouveau film et la carrière de Mickey Rourke, Darren Aronofsky décide d'enrôler l'acteur déchû pour le rôle principale de The Wrestler. La durée du tournage fut extrêmement courte avec seulement 35 jours au compteur. Le réalisateur amércain a privilégié une mise en scène naturelle, proche du documentaire. Ce choix met de côté l'aspect spectacle du récit pour se consacrer sur ce catcheur en fin de carrière et ses sensibilités. Dans ce rôle, Mickey Rourke est tout simplement méconnaissable et accentue le profondeur tout humaine de The Wrestler. Le cinéma des frères Dardenne n'est parfois pas très loin. Darren Aronofsky a réussi à se renouveler avec brio, a donné le rôle de sa vie à Mickey Rourke et offre au final un film boulversant, montrant un aspect très dur du monde du catch. Loin des paillettes et des projecteurs, le catcheur fait place à l'homme avec ses sentiments et ses faiblesses. À l'image de certaines joueuses de tennis, il est parfois difficile de raccrocher et de tourner la page du monde du spectacle ! Á Retenir : un catcheur parmi les cuisses de poulet, du fil barbelé pour agrémenter le ring, Kurt Cobain a gâché les années rock, l'appel inépuisable du ring et une strip-teaseuse amoureuse.

film excellent

La façon de filmer comme un documentaire, caméra à l'épaule qui suit les personnages, je n'aime pas trop. L'interprétation des personnages principaux est brillante et pourtant, je n'ai pas été vraiment émue par ce film. J'ai eu l'impression d'être dans un remake de "Rosetta" à la sauce Catch. Cette dégringolade dans le côté obscure des personnages était trop marqué pour moi et m'a empêché d'y adhérer.

Film qui frôle le docu-fiction par sa mise en scène et cette façon qu'a la caméra de suivre en perpétuel mouvement cet homme qui se noie dans / pour sa gloire passée. Je suis sorti de la projection avec beaucoup de réflexions, film qui ne m'est pas passé indifférent ou consommé comme un simple "fast-food grand public". Le rythme du film est constant, ce qui apporte un équilibre à l'œuvre. cet équilibre permet au spectateur de rentrer plus facilement dans l'ambiance de cette histoire. Peu de personnage autour du "wrestler" indicateur évident de sa solitude. Ce film parle avant tout de ces rêves pour lesquels ont pourrait se battre et ensuite payer chèrement pour les garder. Le personnage principal semble ainsi payer brutalement le fait qu'il à du donner plus que la moyenne pour rester à son niveau d'idole. Sa vie, son identité reposent sur son corps, sur son physique; à l'image de cette strip-teaseuse qui voit son charme s'évaporer sous la charge des années. Ainsi, le personnage, the Ram, ressemble à un mannequin de sable qui observerait lentement le vent emporter ses particules... La violence qui pourrait être omniprésente s'efface devant la personnalité du personnage, cette violence est ici présenté comme un acte d'immaturité, de futilité, de désespoir. Elle reste alors comme un acte parfaitement inutile, perçut différemment par les catcheurs (complice entre eux) et le public (défoulement sur différents degrés) A voir !!!!

Film absolument génial surtout grâce à l'interprétation bluffante de M. Rourke qui habite vraiment son personnage tant en dehors, que sur le ring de catch (pourquoi n'a-t-il pas eu l'Oscar ??? GRRRRRRR !!!). M. Tomei est très touchante également. La caméra filme les protagonistes de manière très réaliste un peu à la manière d'un documentaire. Vraiment génial !!! A voir absolument.