Standard Operating Procedure
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Documentaire
Année de production: 2008
Date de sortie:
25/06/2008
Durée: 1h58
Synopsis :
Le film traite d’une série de photos qui ont changé le monde, la guerre et l’image que l’Amérique a d’elle-même. Dans cent ans, ces photos définiront sans doute la guerre d’Irak – en particulier, trois photos iconiques prises par des soldats de la 372ème Compagnie de la Police militaire – Lynndie England tenant un détenu en laisse; le prisonnier encagoulé debout sur un carton et ayant des électrodes attachées à ses doigts; et la pyramide de prisonniers nus. Dans son nouveau film, Errol Morris montre comment ces photos servaient à la fois à dévoiler l’horreur des atrocités commises à Abou Ghraib et à étouffer l’affaire puisqu’elles incitaient le public à penser que ces abus n’étaient perpétrés que par quelques soldats dérangés.
Abou Ghraib était un endroit dangereux et désordonné affligé d’un manque de personnel et de provisions et qui était régulièrement la cible d’attaques au mortier. Ce n’est pourtant pas un hasard que ces abus y ont été commis. Le film examine le contexte et la signification de ces images. Pourquoi ont-elles été prises ? Que se passait-il hors cadre ? Tout le monde était au courant des clichés, mais personne ne savait ce qu’ils cachaient. L’objectif de Morris était de parler avec les soldats qui avaient pris les photos ainsi qu’avec ceux qui y figuraient – afin de comprendre les photos et ceux qui les avaient prises.
Le film traite aussi d’un groupe de jeunes gens envoyés à la guerre. C’est donc une histoire de guerre qui montre aussi comment un petit groupe de simples soldats payaient pour des décisions politiques et une guerre qui dégénérait. Abou Ghraib constituait un monde où quasi personne n’avait la formation adéquate pour accomplir les tâches qui leur étaient confiées, où tout le monde savait ce qui se passait, et où personne ne voulait dénoncer les abus. Un monde dépourvu de règles, et où la loi avait cédé la place à l’illégalité. Morris dit “Mon film précédent, The Fog of War, traitait d’une personne au sommet du pouvoir, Robert McNamara. Cette fois-ci, je voulais tourner un film sur les gens au bas de la pyramide, 'les petites gens’. Selon moi, une histoire que le monde doit voir et entendre.”
Abou Ghraib était un endroit dangereux et désordonné affligé d’un manque de personnel et de provisions et qui était régulièrement la cible d’attaques au mortier. Ce n’est pourtant pas un hasard que ces abus y ont été commis. Le film examine le contexte et la signification de ces images. Pourquoi ont-elles été prises ? Que se passait-il hors cadre ? Tout le monde était au courant des clichés, mais personne ne savait ce qu’ils cachaient. L’objectif de Morris était de parler avec les soldats qui avaient pris les photos ainsi qu’avec ceux qui y figuraient – afin de comprendre les photos et ceux qui les avaient prises.
Le film traite aussi d’un groupe de jeunes gens envoyés à la guerre. C’est donc une histoire de guerre qui montre aussi comment un petit groupe de simples soldats payaient pour des décisions politiques et une guerre qui dégénérait. Abou Ghraib constituait un monde où quasi personne n’avait la formation adéquate pour accomplir les tâches qui leur étaient confiées, où tout le monde savait ce qui se passait, et où personne ne voulait dénoncer les abus. Un monde dépourvu de règles, et où la loi avait cédé la place à l’illégalité. Morris dit “Mon film précédent, The Fog of War, traitait d’une personne au sommet du pouvoir, Robert McNamara. Cette fois-ci, je voulais tourner un film sur les gens au bas de la pyramide, 'les petites gens’. Selon moi, une histoire que le monde doit voir et entendre.”
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5.0/10 Cote de du film Standard Operating Procedure