De l'autre côté
Titre original: Auf der anderen Seite
Réalisateur:
Origines:
- Allemagne
- Turquie
Genre:
- Drame
Année de production: 2007
Date de sortie:
14/11/2007
Durée: 2h02
Synopsis :
Malgré les réticences de son fils Nejat, Ali, qui est veuf, décide de vivre avec Yeter, une prostituée d'origine turque comme lui. Mais Nejat, jeune prof d'allemand, ne tarde pas à se prendre d'affection pour Yeter lorsqu'il comprend qu'elle envoie presque tout son argent à sa fille en Turquie, pour lui payer des études supérieures. La mort accidentelle de Yeter éloigne durablement le père de son fils. Nejat se rend à Istanbul dans l'espoir de retrouver la trace d'Ayten, la fille de Yeter. Mais Nejat ignore qu'Ayten, activiste politique d'une vingtaine d'années, a fui en Allemagne pour échapper à la police turque. A Hambourg, Ayten sympathise avec Lotte, une étudiante allemande aussitôt séduite par le charme et l'engagement politique de la jeune Turque. Lotte propose même à Ayten de l'héberger chez elle, malgré les réticences de sa mère, Susanne. Arrêtée et placée en détention, Ayten est finalement reconduite à la frontière puis incarcérée en Turquie. Sur un coup de tête, Lotte décide de tout abandonner et de se rendre en Turquie, où elle se heurte à une bureaucratie pesante : tous les efforts pour faire libérer Ayten semblent vains. Elle rencontre Nejat par hasard et devient sa colocataire. Un événement tragique fait prendre à Susanne la décision de venir à Istanbul pour remplir la mission de sa fille. En se rapprochant de Susanne, Nejat ressent le besoin de renouer avec son père qui vit désormais en Turquie, au bord de la mer Noire. Il décide alors de partir à sa recherche...
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7.5/10 Cote de du film De l'autre côté
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7.5/10 Cote de du film De l'autre côté
Avis des internautes du film De l'autre côté
Publié le 26 novembre 2007
le scénario peut faire perdre facilement tout esprit critique. or c'est un film qui est parsemé de stéréotypes et on se lasse vite de ses vulgarités répétitives, de ces longues scènes où se mélangent politique et sentiments avec cette pérpétuelle cavale entre autorités turques et des néo-révolutionnaires aux yeux exorbités et aux slogans obsolètes, superficiels et crus. une grosse déception donc; encore une fois abusé par les nombreux journalistes qui usent leur encre à faire son éloge. les bons sentiments, l'humanisme et les leçons de morale ne suffisent pas à produire de bons films. encore faut-il être sincère ... sinon on sombre dans le pathos, la complaisance et ce n'est pas honnête. c un film qui fait littéralement le grand écart entre une vision réaliste et idéaliste : trop et trop complexe et au final exaspérant.
Publié le 26 novembre 2007
On va quand même pas rester sur un 2 pour un film aussi bon, allez un 9, il les vaut largement. Iñarritu a de la concurrence...
Publié le 24 novembre 2007
« De l’autre côté » est un film admirable dans le sens où il touche à la perfection. Celle d’un auteur qui, au travers d’un scénario complexe, où les destins s’entrecroisent, où l’approche psychologique est tout sauf mécanique et où l’on est transporté ailleurs que ce qui semble s’amorcer, offre au spectateur un représentation de la vie empreinte d’humanité où l’émotion est de fait, non factice. Sa démarche prend le contre-pied à celle constatée récemment dans des films comme « Babel » entre autre. La mise en scène ici s’impose par sa simplicité, pas d’esbroufe chez Akin, il se veut un témoin privilégié des liens qui unissent bon gré, mal gré l’Allemagne et la Turquie. Il bâtit son récit intelligemment sur le chassé croisé des personnages, il leur offre non seulement une consistance, mais une vraie cohérence et chacun d’eux nous touche et nous émeut. Il se veut critique en même temps, la mort révélant l’injustice de part et d’autre entre les deux peuples, elle est le catalyseur de sentiments aussi forts que la tolérance, la lâcheté, le pardon, le regret ou l’amour. L’amour filial, l’amour de la patrie, l’amour de l’autre que l’on ne connaît pas assez. Il s’appuie également sur des acteurs d’une belle prestance et magnifiques. Baki Davrak, Patrycia Ziolkowska, Yesilcav Olkowsa ou encore Tuncel Kurtiz, Nurscel Koeze sont inouïs de justesse. Quant à Hanna Schygulla que l’on a plaisir à retrouver, elle assure avec fièvre un rôle doublement symbolique de la mère allemande qui garantit la transition entre passé et avenir, et de l’actrice, égérie de Fassbinder entre autre dans les années 70/80, qui porte la nouvelle génération avec panache.
Publié le 19 novembre 2007
un des meilleurs films 2007. un jeu superbe de destins croisés. à la fois simple et complexe. tres humain. chapeau.
charles secondat