Boulevard de la Mort

Titre original: Death Proof
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Action
  • Horreur
Année de production: 2007
Date de sortie: 06/06/2007
Durée: 1h53
À partir de 16 ans
Synopsis : Pour Jungle Julia, la DJ la plus sexy d'Austin (Texas), le crépuscule est l'occasion de se détendre avec ses meilleures copines, Shanna et Arlene. Les trois filles baroudent la nuit, faisant tourner les têtes dans tous les bars et dancing du texas. Mais toute l'attention qu'on leur porte n'est pas forcément innocente : Mike, cascadeur balafré et inquiétant, les suit sans se dévoiler, tapi dans sa voiture indestructible...
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    6.7/10 20 votes - 23 critiques
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Avis des internautes du film Boulevard de la Mort

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Publié le 9 juin 2007
Assez particulier, mais quand on a vu Pulp fiction, Kill bill et d'autres films à la sauce Tatentino, on aborde les choses en étant "préparé" au côté un peu décalé caractéristique des films du grand Quentin... Rien d'exceptionnel ici mais un 'road movie' qui se laisse voir si on veut s'occuper presque 2h pas se poser de questions.

Publié le 5 juin 2007
Bah, bof, ben... Drôle de film, de truc. Je ne sais plus très bien à la fin. La marque de Tarantino mais sans une histoire intéressante. Cela parle tout le temps, assez faible comme dialogues. Des choses banales, sans intérêt particulier. Des filles qui boivent, fument et racontent des conneries insipides. Avec un méchant qui rôde... en faire 1h30 c'est beaucoup, beaucoup trop. Si la musique et la réalisation sont bonnes, le coeur du film est mou du genou.... dommage.

Publié le 14 mai 2007
Y’a arnaque sur la marchandise. Rappel des faits. Lors d’une soirée de bière, pétard et “Exploitation movie” à se dévisser la tête. Quentin qui n’est jamais le dernier pour se préparer des 15 feuilles : “Et siiiii, heu, on en faisait, nous, un double programme… Tu sais, je pense qu’on n’est pas les seuls à aimer se gratter les valseuses, une bière à la main en se cramant les neurones à la Marocaine et aux films de meufs en prison… Ou aut’chose d’aussi cool, genre, les films de gonzesses qui mettent leur mère à des gros rednecks avec des bagnoles d’enfer…ou…”. “Wep trop coool…” Répondit Roberto. Et c’est là que ça commence à déconner. Alors que Roberto, qu’est pas un gars méchant au demeurant ; plutôt le gars qu’est toujours dispo. Pas bourré de talent jusqu’à la gueule, pas qui se la pète à vouloir jouer dans la cour des grands, pas à chercher à être sur la photo. Non, Roberto, c’est un gars qu’aime bien mettre la main dans le cambouis tout s’en roulant des sévères de l’autre. Le gars qu’a plus de volonté que tout un bus de cheerleader, la veille du Superbowl : “qu’on s’est rasé le maillot, passke la télé, ça rate rien, alors autant avoir l’aire d’une vraie jeune fille”. Non, Roberto, il veut toujours tout faire. Sur le tournage, il est réalisateur, monteur, compositeur de la musique, du design des tee-shirt trop petit des figurantes, auteur de la blague du jour et vu qu’il a toujours du temps, c’est lui qui prépare le Chili : “passke y pas de raison que quelqu'un d’autre s’en charge, d’façon y que moi qui sais préparer le Chili”. Délimitation des règles du jeu. 2 métrages. Chacun 60 minutes, donnant l’impression que les films ont été amputés afin de rentrer dans format “double programme”. Insertion de bande annonces. Habillage à “l’Ancienne”. Donc le matin même qui suivi la biture de Quentin et Roberto, Celui que l’on surnomme le “The Bad Mexican Mothafucka’”, s’était déjà mis au boulot. Nous pondant une histoire lorgnant vers “le Retour des Mort-Vivants” les films d’apocalypse ritals, la musique à la Carpenter, le gore à la Fulci et biensûr la “Bad Mothafucka Mexican Touch” . Planet Terror. Le résultat est burné et mal élevé. Convaincant. Alors, que l’on nous prévient qu’une bobine a disparu, le métrage se permet un petit une heure trente, vire dans le GNIQ* jouissif et se conclut par une scène superflue comme si, finalement comme dirait Rocco Siffredi à la jeune mariée: “y’m’en reste encore un peu, je vous le mets quand même ?”. Scène Additionnelle, semblant rajoutée par un producteur vénal et qui n’est qu’une astuce supplémentaire de Rodriguez ; heureux de nous montrer la maîtrise totale de son sujet. S’en suivent trois trailer dont on espère, un Grindhouse 2 et 3. – “Oui d’accord, mais si y’a trois trailer, tu sais pas faire deux autres Grindhouse… Ben oui, ch’uis pas conne, il en manque un pour faire quatre et donc deux…”– “Hooooo, calme-toi folle jument, va voir Grindhouse “1” et tu comprendras.” Voilà pour ce que certains appellent déjà l’amuse gueule, ne jurant que sur le film de Tarantino, alors qu’à ce stade-ci peu de personnes peuvent se vanter de l’avoir vu. A priori, je fais le malin, mais le “Grindhouse” dont je me permets la chronique, a peu de chance de sortir sur les écrans européens dans l’état dans lequel je l’ai visionné et cela nécessite un deuxième rappel des faits. Deuxième rappel des faits. Comme précisé par Quentin qui n’est jamais le dernier pour se concocter des 6 feuilles aromatisé au Jack’ : “Et siiiii, heu, on en faisait, nous, un double programme… Tu sais, je pense qu’on n’est pas les seuls à aimer se gratter les valseuses, une bière à la main en se cramant les neurones à la Népalaise…”. L’idée de Grindhouse était un double programme à l’ancienne – faut suivre – poussant ainsi encore plus loin l’idée de cinéma extrême et/ou de seconde zone, thématique absolue de Tarantino et catégorie dans laquelle Rodriguez a décidé de combattre quitte à y perdre quelques côtes flottantes – ce qui à en croire Marilyn Manson n’a pas que des inconvénients, Roberto celui-ci restant un poids plume. Or, le bouchon ayant été poussé un peu trop loin – soit jusqu’au “Burnet road Drive-in – Austin Texas”, lieu choisi par Rodriguez & Tarantino pour la première mondiale – le public n’a que peu suivi le “super top délire”. Public, jugeant que “Poussin, 197 minutes au cinoche, c’est un peu long… Ben oui ç’est comme t’avais 5 épisodes de “Desperate Housewifes” dans la même soirée, et moi avec le litre de Sprite® Light que j’ai bu, je vais devoir aller aux toilettes toute les vingt minutes. Déjà qu’avec toute la glace au yaourt allégé que je me suis enfilé, je vais devoir aller me faire vomir au moins 3 fois. Non, franchement poussin,on peut pas rester à la maison en amoureux ?…”. Le public peu présent, donc, les producteurs paniquèrent et prirent la décision artistique et morale de “permettre au film de trouver son public et au public d’apprécier le cinéma indépendant” en présentant Grindhouse en deux partie. – Ben oui d’accord comme dans kill bill 1 & 2, tu vois...– Sauf que la volonté n’est pas la même, l’idée d’une suite et d’un U-turn afin de briser la continuité de l’histoire de kill bill avait été pensé comme tel. Alors qu’ici le tout à été pensé comme un double programme – J’ai l’impression de me répéter. Énième digression. Alors que le film d’origine se voit coupé en deux, Cannes s’intéresse au film de Quentin. Cannes, festival somme toute prestigieux, mais qui ne saurait s’encombrer d’un film bâtard et un peu dégeu sur les bords. Surtout si celui-ci a déjà été présenté mondialement peu avant le festival. Quentin, qui fait partie de la grande famille du festival, un habitué, ayant présenté ses films dans des catégories diverses, qui garantie une montée des marches de stars, qui a gagné la palme d’or, qui fait parlé de lui en tant que cinéaste indépendant et président a joué le rôle qu’on lui a demandé de jouer, soit mettre un peu de piquant dans un festival prestigieux… Festival prestigieux, oui, oui, mais un peu grabataire aux entournures. Voilà donc le film de Quentin présenté à Cannes en avant-première et qui aux dernières nouvelles sera présenté avec un autre montage, plus indépendant de l’idée d’un double programme. Le film de Tarantino. Donc. Au lendemain de leur biture, il semble que Quentin s’est réveillé avec, certes un envie de faire caca, le mélange Chili, Népalaise, et bière tiède ayant raison de son gros colon, mais surtout réveillé avec la drôle d’impression d’avoir été un peu trop loin. C’est vrai quoi, Quentin c’est un cinéaste, un vrai, un gars qu’aime sa bad-boy-attitude, mais qui sait que ses films sont joués dans les musées du cinéma du monde entier. Quentin, y peut pas faire n’importe quoi. Quentin c’est un Auteur. Et le voilà qui cherche. C’est que son film, c’est le deuxième programme. Y doit y’avoir un choc, il ne boxe pas dans la même catégorie que Rodriguez, ce n’est pas lui qui le dit, c’est les critiques. Le truc de zombie, le truc sympa, c’est sympa, mais ça doit rester de l’amuse-gueule. Alors, le film, c’est plus trop de l’Exploitation Movie. C’est du Tarantino. En résumé c’est : Des filles, dans un bar. Un mec Old School qui fait de la route, Une auto-stoppeuse et de la bagnole. Tout ce qui rend heureux. Sauf que c’est encore autre chose. Découpé en trois séquences, le bar, le final et l’origine ; le film s’éloigne de l’exploitation pure pour développer un grand cri d’amour à ces filles qui aiment les bagnoles, les bars et être entre elles. Et vu que c’est du Tarantino, ça discute, un peu comme dans “Beignets de tomates vertes” mais en abordant des sujets essentiels comme l’envie de porter un flingue, les rodéos automobiles ou la vénération portée à la Dodge Challenger 1970 de “Vanishing point”. Entre elles. Death Proof. Entre elles. Jusqu’à ce qu’intervienne le Male. Individu ayant les mêmes préoccupations de ces demoiselles, la classe en moins. Un peu comme ces beaufs qui vénère un Tarantino revendiquant son amour pour la contre-sous-culture tout en précisant que lui c’est différent, il n’a plus grand chose à voir avec tous ces beaufs justement. Le Male entre dans le champ et se répand ; voilà un type à l’ancienne, attachant et un peu lourd. Un type qu’on apprécie dans les films, pour son côté Old school, poutre apparente, survivant d’une époque révolue. Le dernier homme debout. Ce même homme qui d’icône, à l’écran, devient le gros con à éviter dans la vraie vie, “le manque de manières, je veux bien, ça donne du piquant à l’histoire, mais il va me faire le plaisir d’enlever ces bottes avant d’entrer et de pas me saloper mon plancher en chêne brut… Parce que le brut, c’est bien beau mais c’est difficile à entretenir. Le Male dérape alors. Seul dans un univers qui n’est plus fait pour lui, ou ses blagues ne font plus rire ces demoiselles et où ses plans dragues se font de plus en plus foireux. Finie l’époque où il emballait sec. Maintenant ces donzelles, elles tentent de jouer d’égal à égal. Alors, il tente aussi de jouer d’égal à égal et rate encore son coup. Trop lourd et trop fort ; le jeu n’est plus un jeu. L’ours restera ours et n’aura jamais les manières pour jouer avec une chatte. Avec le deuxième métrage, Quentin expose toute la dualité de son cinéma. Dualité de ce qu’il veut faire et de ce qu’on attend de lui. Dualité encore de ce qu’il fait et de comment le public le reçoit. Dualité enfin de cette volonté de faire du cinéma populaire qui n’intéresse plus le public auquel il s’adresse et de faire du cinéma d’auteur qui plait aux critiques qui n’y verront qu’une bête curieuse, acceptée mais surtout cataloguée comme tel, bête curieuse vouant un culte à un tout un univers auquel ils ne s’intéresseront jamais. Alors que Grindhouse devait être le film le plus fendart de l’année, ce truc à la fois hype, extrême et populaire. Voilà film planté, démembré , malade et embaumé pour une tout autre gloire. Un film d’un public absent à vouloir créer un culte instantané. Film culte à l’attention de Roberto et Quentin qui lors d’une soirée de bière, pétards et “Exploitation movie” à se dévisser la tête… *GNIQ : Grand N’Importe Quoi dirtyaudience.blogspot.com

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