Jusqu'à Thirteen Days en 2000, Roger Donaldson n'avait signé que des mauvais ou très mauvais film. Cocktail, Species, Dante's Speak vous rafraîchiront la mémoire. Alors, Thirteen days était-il un sursaut ou le début d'une nouvelle carrière ? Réponse: un sursaut et un grand. The Recruit est un film d'espionnage raté. Et c'est dommage, parce que la première partie du film est vraiment bien. Bien foutue, bien jouée, un peu frime mais pas trop, l'initiation des 'étudiants' à l'école de la CIA est terriblement excitante. Colin Farrell est alors parfaitement crédible, et Al Pacine plane en spécialiste recruteur. Rupture. L'entraînement est fini, de manière abrupte pour Farrell. On sent que le scénario va s'emballer, et pourtant on a pas tellement envie, jusque là on était bien. La suite, c'est juste un retournement de situation, suivi par un autre retournement de situation. Plus d'idées, que du déjà-vu, et rien de vraiment bien intéressant. Alors, Al Pacino surjoue, il oublie de tuer son adversaire et préfère se lancer dans un speech. Quant à Colin Farrell, il n'est plus crédible, mais c'est pas vraiment sa faute. Mais comment a-t-il fait ce génial Thirteen Days ? (critique écrit pour www.roulive.com)

Rythme, action, et rebondissements à satiété. 'Tout est Illusion' dixit Al Pacino qui prend un pied monstrueux dans ce rôle, on se croirait dans Devil's advocate. Pour la fin et la fin de la fin: correct!