La Tourneuse de Pages
Réalisateur:
Synopsis :
Fille de bouchers dans une petite ville de province, Mélanie, âgée d'une dizaine d'années, semble avoir un don particulier pour le piano. Elle tente le concours d'entrée au conservatoire mais échoue, perturbée par l'attitude désinvolte de la présidente du jury, une pianiste reconnue. Profondément déçue, Mélanie abandonne le piano. Une dizaine d'années plus tard, à l'occasion d'un stage, Mélanie rencontre M. Fouchécourt, le mari de cette femme qui a certainement changé le cours de sa vie. Très vite remarquée pour son sens de l'organisation et son dévouement, Mélanie est recrutée au domicile de M. Fouchécourt, pour veiller sur son fils. La rencontre avec Mme Fouchécourt se passe merveilleusement bien puisque Mélanie se montre très sensible à la musique et devient sa tourneuse de pages...
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5.0/10 Cote de du film La Tourneuse de Pages
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5.0/10 Cote de du film La Tourneuse de Pages
Avis des internautes du film La Tourneuse de Pages
Publié le 24 août 2006
– “Y font pas de la radio, Radio France ?”
– Si si…
– Et “La tourneuse de Pages” Alors, c’est quoi ?
– Ben, c’est une fiction radiophonique… Mais vu que ça passe au cinéma, ben yz’ont mis des images dessus.
– Ah ?
– Oui, tu vois c’est un film, avec des morceaux de piano…
– Ça, ça passe bien à la radio, les morceaux de piano…
– Oui, et ça se passe en province dans une grande maison…
– Comme dans un Chabrol.
– Oui, dans une grande maison et…
– Là, c’est moins radio… Ou alors faut mettre de l’écho…
– Non, non, y a pas d’écho, sinon on comprend pas le texte joué par les acteurs…
– Sont bien les acteurs ?
– Ben y jouent comme à la radio, yz articulent bien, y laissent des blancs… pour laisser du temps aux gens pour comprendre.
– Et ça raconte quoi ?
– C’est une histoire d’une pianiste avec une vengeance et un chassé-croisé malsain et lesbien…
– Comme dans un Hanke.
– Mouis, mais en moins malsain…
– c’est pas facile à faire passer… un chassé-croisé malsain et lesbien à la radio…
– C’est vrai, c’est pour ça qu’yz ont mis des images dessus…
– Ha oui, j’aime bien les chassés-croisés lesbiens…
– Non non, au final, yz ont enlevé les passages malsains et lesbiens…
– Ah ?
– Oui, yz ont remplacé ça par des scènes avec un petit garçon qui a une tendinite… C’est moins malsain
– Et puis à la radio, tout le monde sait ce qu’est une tendinite.
– Oui, sauf qu’à l’image, une tendinite, ça passe moins bien…
– Ah.
– Oui, alors yz ont mis des images de la grande maison avec des morceaux de piano dessus…
– … Si ça marche pas au cinéma, ça passera bien à la radio.
– Oui.
Publié le 23 août 2006
Je ne suis pas pianiste professionnel et j'ai bien aimé ce film. Beau suspense psychologique avec ce qu'il faut de cruauté et de critique sociale. Très bonnes interprétations de Catherine Frot et de Déborah François, impeccable dans l'ambiguité et la froide détermination. Inutile de raconter la scène du violoncelle...
Publié le 21 août 2006
Bon film. Déborah François y est troublante. On ne peut quitter son regard durant tout le film. Elle tisse patiemment sa toile autour de la pianiste interprétée par Catherine Frot. Reste que la fin est un peu abrupte et on l'impression qu'on a coupé net le scénario. Bref un petit goût de trop peu.
Publié le 17 août 2006
Il y a quelque chose de chabrolien dans ce film, qui reste néanmoins très inférieur aux grands Chabrol. Aucun personnage de ce film n'attire la sympathie. Ils sont tous trop rigides, trop froids. Là où Chabrol réussit à fasciner, même dans l'horreur (cf. La cérémonie), Dercourt échoue. Il y a trop d'opacité dans le visage de Mélanie (D. François), même enfant. Cette attitude la rend agaçante et du coup le film en devient, quelquefois, pénible. Sans compter le scénario que je trouve totalement alambiqué.
patrocle