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"Voyez comme on danse": Michel Blanc de retour derrière la caméra

Publié le 10 octobre 2018 dans Actu ciné

Seize ans après Embrassez qui vous voudrez, Michel Blanc est de retour comme réalisateur et acteur avec Voyez comme on danse, désopilante comédie sociale, en salles ce mercredi, où l'on retrouve une partie des personnages du premier volet.
Dans ce film choral inspiré comme le premier des Vacances anglaises du romancier Joseph Connolly, on retrouve Carole Bouquet en femme d'affaires, adepte des graines germées et des algues séchées, en couple, cette fois-ci, avec Jean-Paul Rouve en mode parano.
Charlotte Rampling en grande bourgeoise est mariée, elle, à Jacques Dutronc dans le rôle d'un délinquant fiscal, tandis que le personnage joué par Karin Viard connaît une mauvaise passe côté professionnel. La comédienne avait été récompensée en 2003 d'un César du meilleur second rôle féminin pour Embrassez qui vous voudrez.

Basé sur des destins croisés, Voyez comme on danse reprend le concept de la galerie de portraits nourrie de quiproquos, de mensonges et de vengeances, et est servie une nouvelle fois par des dialogues ciselés autour des conflits de générations et de classes sociales, avec souvent le plus improbable des retournements.

"Je ne suis pas trop fan des suites. L'idée de retrouver les personnages quinze ans plus tard a fait son chemin. Durant tout ce temps, ils avaient forcément un peu changé. L'exercice de style consistant à partir de ces caractères et à leur inventer de toutes pièces une histoire m'excitait", raconte Michel Blanc dans les notes de production.
Devant la caméra, le réalisateur reprend le personnage de Jean-Pierre, devenu l'ex-mari jaloux maladif de Carole Bouquet. Il est question aussi d'une lycéenne de 17 ans qui tombe enceinte, sans oser le dire à son compagnon, de parents largués et d'épouse au bord du burn-out conjugal.
"L'histoire devait avancer sans se répéter. Reprendre tous les personnages, c'était bloquer l'écriture (...) Quinze ans après, ils vivent autre chose, ils sont toujours amis mais ignorent encore à quel point leurs relations sont imbriquées", ajoute Michel Blanc qui a puisé son inspiration dans ses observations de son entourage et de l'actualité.
"Le cynisme de Joseph Connolly m'amuse et je l'ai respecté lorsque j'ai travaillé à l'adaptation de son roman. Mais ma vraie nature est d'être moqueur", reconnaît-il, admettant toutefois ne pas pouvoir s'empêcher d'éprouver de la tendresse pour (ses) personnages". (AFP)





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