Licencié en Arts du spectacle, orientation écriture et analyse cinématographiques, Nicolas Gilson, 31 ans, travaille depuis plus de cinq ans comme critique cinéma indépendant. Tout en collaborant à diverses publications, il participe avec Mister Emma à la création d'une plateforme de promotion du cinéma belge qu'il transforme ensuite en un site dédié à la critique cinéma (www.ungrandmoment.be). Parallèlement, il intègre en 2010 l'équipe d'organisation et de programmation du festival de cinéma queer de Bruxelles (le Pink Screens) avant de rejoindre en 2013 le comité de programmation du Festival International du Film Francophone de Namur.

"Je suis ravi et flatté de faire partie du jury de la Queer Palm même si ce prix reste très secondaire à Cannes", déclare-t-il mardi à l'Agence BELGA. "Quand on regarde les réactions en France par rapport au 'mariage pour tous' et à l'adoption par des couples de même sexe on se rend compte qu'il y a encore du travail à faire pour que les mentalités évoluent. Et l'initiative de ce prix prend tout son sens".

"Quant à savoir pourquoi on m'a choisi, je dois avouer ne pas l'avoir demandé", ajoute Nicolas Gilson. "J'ai eu l'occasion de croiser Franck Finance-Madureira, l'organisateur de la Queer Palm, dans le cadre des précédentes éditions ainsi que dans le cadre du Pink Screens, le festival du film Queer de Bruxelles pour lequel je m'occupais notamment des relations avec la presse. Il cherche à avoir un jury diversifié et j'ai eu la chance d'être le journaliste choisi. Pour ce qui est de mon rôle au sein du jury, il me semble qu'il se définira au fur et à mesure des échanges avec les autres membres".

Outre la présence du journaliste belge, les autres membres du jury sont le producteur Daniel Dreifuss (Royaume-Uni/Brésil), l'attachée de presse Annie Maurette (France), et le réalisateur Michel Reilhac (France). Le jury de cette quatrième édition de la Queer Palm sera présidé par le réalisateur portugais João Pedro Rodrigues.

En 2010, Gregg Araki avait reçu la première palme avec son film Kaboom. Il a été suivi par Beauty d'Oliver Hermanus en 2011 et puis par Laurence Anyways de Xavier Dolan en 2012.