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Cycle Mel Brooks à la CINEMATEK
Publié le 4 avril 2013 dans Cinéphiles
Du 9 au 30 avril, la CINEMATEK propose un cycle dédié à Mel Brooks, le réalisateur qui a apporté à la parodie ses lettres de noblesse cinématographique.
Mel Brooks est né Melvin J. Kaminsky à Brooklyn en 1926. Il n’aborde la réalisation de long métrage qu’en 1968, nanti d’une longue et solide expérience dans l’art comique, pratiqué d’abord pour le cabaret et les shows télévisés, en particulier ceux de Syd Caesar.
Au cinéma, Mel Brooks a imposé son talent dans le pastiche des genres : épouvante (Young Frankenstein, Dracula Dead and Loving it), western (Blazzing saddles), comédie musicale (The producers), space-opera (Spaceballs), slapstick (Silent Movie) et dans les hommages humoristiques aux maitres : Hitchcock (High Anxiety), Chaplin (Life stinks)…
Les films de Mel Brooks ne ridiculisent cependant jamais leurs modèles. Leur style soigné, leur photo luxueuse, les musiques de John Morris, le montage de John C. Howard, les costumes de Patricia Norris - trois partenaires fréquents dans sa filmo - démontrent au contraire une connaissance et un profond respect pour les modèles détournés pour le meilleur et pour le rire. Passionné de cinéma d’épouvante en particulier, Mel Brooks a produit deux classiques du genre : The fly de David Cronenberg et Elephant man de David Lynch.
L’esprit Mel Brooks provient aussi de fréquentes collaborations avec des scénaristes tels que Gene Wilder, Ron Clark, Rudy de Lucas ou le futur réalisateur Barry Levinson, et avec une troupe de comédiens pas tristes : Madeline Kahn, Cloris Leachman, Gene Wilder, Harvey Korman, Dom De Luise, Marty Feldman…
Avec des fortunes diverses, l’essentiel de son apport tient cependant à l’irrésistible et salutaire drôlerie de ses films. Humours référentiel, iconoclaste, de situations, de verbe, de geste, burlesque, traits fins ou « hénaurmes » en équilibre sur les limites du politiquement correct, humour yiddish, anachronismes et même gags pour cinéphiles où la mise en scène elle-même prête volontairement à rire : l’auteur ne se prive d’aucune source pourvu qu’elle alimente la bonne humeur !
► Le programme complet
Au cinéma, Mel Brooks a imposé son talent dans le pastiche des genres : épouvante (Young Frankenstein, Dracula Dead and Loving it), western (Blazzing saddles), comédie musicale (The producers), space-opera (Spaceballs), slapstick (Silent Movie) et dans les hommages humoristiques aux maitres : Hitchcock (High Anxiety), Chaplin (Life stinks)…
Les films de Mel Brooks ne ridiculisent cependant jamais leurs modèles. Leur style soigné, leur photo luxueuse, les musiques de John Morris, le montage de John C. Howard, les costumes de Patricia Norris - trois partenaires fréquents dans sa filmo - démontrent au contraire une connaissance et un profond respect pour les modèles détournés pour le meilleur et pour le rire. Passionné de cinéma d’épouvante en particulier, Mel Brooks a produit deux classiques du genre : The fly de David Cronenberg et Elephant man de David Lynch.
L’esprit Mel Brooks provient aussi de fréquentes collaborations avec des scénaristes tels que Gene Wilder, Ron Clark, Rudy de Lucas ou le futur réalisateur Barry Levinson, et avec une troupe de comédiens pas tristes : Madeline Kahn, Cloris Leachman, Gene Wilder, Harvey Korman, Dom De Luise, Marty Feldman…
Avec des fortunes diverses, l’essentiel de son apport tient cependant à l’irrésistible et salutaire drôlerie de ses films. Humours référentiel, iconoclaste, de situations, de verbe, de geste, burlesque, traits fins ou « hénaurmes » en équilibre sur les limites du politiquement correct, humour yiddish, anachronismes et même gags pour cinéphiles où la mise en scène elle-même prête volontairement à rire : l’auteur ne se prive d’aucune source pourvu qu’elle alimente la bonne humeur !
► Le programme complet
