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John McClane n’a pas changé

Publié le 13 février 2013 dans Actu ciné

Bruce Willis s’est beaucoup impliqué dans Die Hard: Belle journée pour mourir
Bruce Willis a beau dire partout que le processus de fabrication de ce cinquième volet des aventures de John McClane a été rapide, il s’est tout de même écoulé six ans depuis la dernière livraison. Durant lesquels l’acteur a connu, une nouvelle fois, les joies de la paternité. Et qu’il a également mis à profit pour peaufiner, donc, ce nouvel opus. “Nous avions fait le quatrième film avec Len Wiseman, Justin Long et Mary Elizabeth Winstead, qui jouait ma fille. Il y a une photo qui se trouve derrière le bureau de Holly Gennaro dans le premier Die Hard : c’est une photo de moi, Bonnie Bedelia – qui joue ma femme – et de nos deux enfants – des petits mômes à l’époque. Ils ont maintenant grandi et assez de temps s’est écoulé pour qu’on trouve des jeunes acteurs qui peuvent les incarner aujourd’hui” , explique-t-il.

C’est à l’Australien Jai Courtney qu’on a confié le rôle du fils, qui a toujours entretenu avec son paternel une relation conflictuelle. “Ils ne s’entendent pas parce qu’ils sont trop semblables. J’aime cette histoire, cette idée. J’ai donc été un étranger pour mon fils depuis qu’il était adolescent et je décide qu’il est temps de voir ce qu’il fabrique. Quelques-uns de mes potes à Washington DC se mettent au boulot et voient ce qu’ils peuvent trouver et découvrent qu’il est impliqué dans un business pas très clair, quelque part en Europe. On ne sait pas où, on croit que c’est quelque part en Russie et je décide d’aller le retrouver.

Et, par voie de conséquence, d’aller se fourrer tout droit dans de grosses emmerdes. “Vous pouvez l’aimer ou pas, ce qui est sûr c’est qu’il essaie toujours de faire les choses justes. Il a un code interne assez structuré : une manière assez planifiée de parvenir à régler les choses. Il a des règles éthiques, également, qui l’empêchent de laisser les gens enfreindre la loi. Ce genre de personnage est donc potentiellement – et même certainement – confronté au fait de faire des erreurs, dans la vie réelle .” Et d’ajouter : “Je ne pense pas que ce personnage ait tellement évolué en 25 ans…

Bruce, lui, en a connu des bouleversements en un quart de siècle. Notamment dans sa vie personnelle. “J’ai changé en tant qu’homme, physiquement et… bon, je laisse le spirituel en dehors de tout ça. Je ne sais pas si je suis plus mature. Je raconte toujours les mêmes blagues ! Je fais, pour l’essentiel, les mêmes choses. Je suis beaucoup plus gentil avec les gens qui m’entourent et je suis plus tranquille”, explique-t-il. “Avoir un nouveau bébé, cela a complètement changé mes perspectives sur la somme de boulot que je veux abattre. Savoir que mes trois grandes filles ont toujours besoin de moi, ont toujours envie de me voir et ne pas être trop éloignées de moi, cela a un effet direct sur le fait de tourner plus ou pas. Mais avoir un bébé de huit mois, c’est du boulot sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et cela donne un point de vue différent sur les choses. […] Il n’y a aucune manière de savoir combien de temps il nous reste à vivre. Du coup, le temps devient plus présent, plus réel.


Isabelle Monnart 




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