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Le Père Noël sur la Croisette

Publié le 18 mai 2012 dans Actu ciné

Alec Baldwin l’incarne dans le film d'animation Rise of the guardians
Un grand gosse. À 54 ans, Alec Baldwin s’amuse comme un petit fou à Cannes. Les marches du palais, il les a grimpées en portant sa compagne – qui rêvait sans doute d’une montée plus glamour – dans ses bras. Avec ce sourire espiègle qui ne l’avait pas quitté, quelques heures plus tôt, lors de la présentation d’un nouveau dessin animé DreamWorks, attendu le 21 novembre 2012 en salle : Rise of the guardians.

Et pour cause : il y prête sa voix à un Père Noël batailleur, tatoué, qui mobilise le marchand de sable, le lapin de Pâques, la fée des dents (l’équivalent américain de notre petite souris) et Jack Frost pour protéger les rêves d’enfants du cauchemardesque Pitch. “Est-ce que North (le nom du Père Noël dans ce dessin animé) est un mauvais garçon ? Disons que ce qui m’amuse, c’est de montrer tous ces personnages sous un jour plus actif. Ils se battent en groupe. Ils forment une sorte de Justice League pour enfants. Ils ont un petit côté superhéros. Et moi, j’en suis le superviseur.

La tonalité ne laisse planer aucun doute sur le plaisir qu’il y prend. “C’est un honneur de doubler ce personnage. La promo fait partie de mon job. Parfois, on n’a pas très envie de l’assumer. Mais si je la fais, c’est que je crois vraiment qu’il s’agit d’un bon film, avec quelque chose de spécial. C’est beaucoup plus facile… Pour ce dessin animé, on a beaucoup travaillé et apporté d’idées précises en équipe. Et quand j’ai découvert les premières images, j’ai trouvé ça incroyable. On y croit vraiment. Le monde décrit est très beau. L’univers combine bien des personnalités marquées et l’art. Je crois qu’il n’y a rien de plus beau à offrir aux enfants. Même si c’est de l’animation par ordinateur, à l’intérieur du récit, tout est plus mécanique. North façonne les choses de ses mains, c’est un artisan.

Qui, à l’en croire, s’imposera rapidement comme une référence pour les mouflets. “On a tendance à opposer films et livres pour enfants. Alors qu’ils se complètent. Ma fille a grandi en regardant 15 fois les mêmes films comme Georges de la jungle, par exemple. Dès lors, elle saute partout comme s’il y avait des lianes. Ces films font partie de son imaginaire comme les livres de notre enfance. Les dessins animés apportent aussi de la joie et des rêves au public.” On verra cela en novembre prochain.


Patrick Laurent

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