Jamel n’est certainement pas le plus surbooké des comédiens français. Gardant de la place pour Zine, son fils d’un an, il ne s’engage qu’une fois l’an, en moyenne, à passer sur les plateaux de cinéma. Mais force est de lui reconnaître que la plupart de ses choix récents ont créé l’événement : Angel-A, Indigènes, Astérix et Obélix aux Jeux Olympiques et, dans une moindre mesure, Parlez-moi de la pluie d’Agnès Jaoui.

Son prochain long métrage est donc attendu avec une impatience non feinte. D’autant qu’il incarne, pour la première fois, un gangster. “Les gangsters me fascinent depuis toujours , déclare-t-il au JDD. J’ai passé beaucoup de temps dans des arrière-boutiques de Barbès avec des truands de cette époque. Il me fallait inventer un gangster arabe. Au cinoche, on a vu les Irlandais, les Juifs, les Italiens, mais jamais de vrais truands arabes. ”

Ambitieux, il ajoute : “Sa principale quête d’amour, c’est sa mère qui rejette son voyou de fiston. Comme Al Pacino dans Scarface. C’est le point commun de tous les voyous, cette espèce de désamour de la mère, qui les rend profondément tristes et complexes. ”

P. L.


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