Scream 4

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Horreur
  • Mystère
  • Thriller
Public: Tout public
Année de production: 2011
Date de sortie: 13/04/2011
Durée: 1h50
Synopsis : Dix ans se sont écoulés depuis les terribles meurtres commis par Ghostface. Sydney Prescott est parvenue à tourner la page mais c'est tout de même avec appréhension qu'elle retourne à Woodsboro pour le lancement de son premier roman. Ses retrouvailles avec sa cousine Jill ainsi qu'avec le duo de choc Dewey et Gale seront de courtes durées : Ghostface est de retour mais cette fois-ci les règles vont changer...
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    5.8/10 6 votes - 6 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Scream 4

  • 2.5/10  Cote de lalibre.be du film Scream 4

Avis des internautesdu film Scream 4

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 21 juin 2011
Dans ce dernier Scream Craven semble prendre la distance de la réflexion par rapport aux trois précédents épisodes, et d’attaquer frontalement la question : pourquoi massacrer autant de jeunes gens ? Parce que leur égo manie nous les rend profondément antipathiques, c’est pourquoi on peut les voir se faire tuer. Il fait preuve ici d’un cynisme parfait tant il n’a aucune compassion pour aucune de ces victimes. Deux mondes semblent s’affronter, tout d’abord celui des personnages ayant à nos yeux une valeur en tant qu’humain. Ceux des anciens épisodes qui donnent à ce film sa teinte crépusculaire. Blessés au sens figuré ils le deviendront au sens propre. De l’autre côté se trouvent les jeunes lycéens, insolents à force d’insouciance. Pas un ne survivra. Filmé dans ce décor de poupée Barbie, Craven semble faire la peau autant à cette Amérique superficielle ultra médiatisée qu’à sa représentation complaisante.

Publié le 18 mai 2011
Je ne suis pas un grand fan des films de ce genre (d'ailleurs j'ai zappé les épisodes 2 et 3 de cette série), mais celui ci m'a positivement surpris. On est plongé dans le style du film dés les cinq premières minutes : beaucoup d'autodérision. On dirait presque que c'est à la fois un slasher movie ET sa propre parodie. Les références aux autres films du genre sont nombreuses et pleines de dérision (du Psychose de Hitchcock au faux Stab 5 et ses voyages dans le temps). La critique des réseaux sociaux est excellente : on filme des meurtres pour facebook, "ce n'est pas d'amis dont j'ai besoin, mais de fans",... On sursaute assez peu, et à part une scène, il n'y a pas beaucoup de gore, mais ce n'est pas plus mal tant qu'il y a du suspense et de l'humour. Petit clin d'oeil pour ceux qui ont vu le film : la réponse à la dernière question, ce ne serait pas tout simplement "scream"?

Publié le 17 mai 2011
Scream 4 se tient comme l'ultime exercice post-post-post-moderniste de Craven. How meta can it gets ? Après dix minutes jouissives de mises en boite gigogne de son concept décliné à l'infini, plus quelques vacheries sur des collègues-tâcherons (Eli Roth, Robert Rodriguez,...), Craven se repose en maitre américain de l'autocitation et de la mise-en-abyme (pensez Griffes de la Nuit 2, Scream 3,...), se payant le luxe d'offrir comme sequel un quasi-remake déguisé du 1 (à l'intérieur duquel il amalgame son propre Scream à Psychose) aux rebondissements hilarants, à l'intrigue prétexte (il se fiche des invraisemblances comme d'une guigne) mais diaboliquement tordue (le retour de Kevin Williamson aux affaires), et surtout d'un classicisme qui opte pour le minimalisme de l'horreur, le hors-champ et une concentration redoutable sur la mise-en-scène, la simplicité des meurtres contrastant avec les débauches et surenchères actuelles du genre. Son obsession pour la mise en bière des jeunes vierges de famille middle-class wasp (obsession Bunuel-lienne en fin de compte) se déplace sur un enjeu plus socio-médiatique, celui de l'hyper-communication actuelle (et personne ne pense à appeler la police!) via réseaux sociaux, live-streaming, etc et la prise de la vie privée par la publique, ce qui nous vaut la scène brillantissime des trois filles et la penderie, où la maestria implose dans une foison, non pas d'hémoglobbine, mais de points de vues de personnages divergents. Craven est plus que jamais un auteur.

Publié le 11 mai 2011
Pas d'humour, pas de frisson, ce film est caricarural comme s'il se cherchait entre sérieux et parodie : dans la vie il faut choisir ou on se casse la g...

Publié le 10 mai 2011
Evidemment fallait pas s attendre a du grand cinema. Neanmoin, ça reste dans la lignee des autres film de cette saga, c est pas fait pour reflechir et se prendre la tete, Scream ne se prend pas au serieux et et je trouve que ça merite de s y attrader

Partager

Suivez Cinebel