Les beaux gosses

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie
Public: Tout public
Année de production: 2009
Date de sortie: 24/06/2009
Durée: 1h30
Synopsis : Hervé, 14 ans, est un ado débordé par ses pulsions, ingrat physiquement et moyennement malin, qui vit seul avec sa mère. Au collège, il s’en sort à peu près, entouré par ses bons copains. Sortir avec une fille, voilà qui mobilise toute sa pensée. Hélas, dans ce domaine, il accumule râteau sur râteau, sans toutefois se démonter. Un jour, sans très bien comprendre comment, il se retrouve dans la situation de plaire à Aurore, l’une des plus jolies filles de sa classe... Il est entouré par une galerie de personnages croustillants et pas piqués des hannetons : Camel, le fan de métal habité par des fantasmes similaires, Benjamin et Meryl, ados complexes et complexés, Loïc, Anas et Mohamed, jeunes mâles dominants, Mahmoude la tête de turc, Mégane et Sadia, les filles molles qui semblent vivre au ralenti, Aurore et Laura, les jolies filles en apprentissage de leur pouvoir sur les garçons et de nombreux autres. Hervé tente de grandir dans ce petit monde en perpétuelle mutation, ce monde de l’adolescence où les émotions apprennent à être dominées.
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    3.8/10 5 votes - 6 critiques
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  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Les beaux gosses

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Avis des internautesdu film Les beaux gosses

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Publié le 11 mars 2017
Une savoureuse comédie caustique et sociologique sur l'âge ingrat.

Publié le 1 juillet 2009
J'aurais voulu mettre un 0/10 mais ce n'est pas possible. Accordons donc un point à ce navet... Que de mauvais goût, aucune histoire, aucun humour. En allant voir ce film, je me doutais que cela ne correspondrait pas à du grand art mais espérais passer un bon moment de détente et de rigolade. Et bien pas du tout, je suis ressortie de la salle dégoûtée par tant de mauvais goût et surtout très déçue de ne pas avoir souri une seule fois pendant le film. Vraiment un des plus mauvais films de cette année!

Publié le 1 juillet 2009
Un film bourré de défauts, des scènes inutiles qui tombent à plat, des acteurs brillants (en fait tous les adultes sauf la maman du personnage principal) totalement sous-employés, toujours à la limite de la caricature... le buzz créé par nos amis français n'est donc pas vraiment justifié. Pourtant, on a quand même envie d'y envoyer ses copains, du moins ceux qu'une vulgarité grasse ne rebute pas. Les ados acnéiques sont attachants et les bonnes idées ne manquent pas; dans un esprit et une forme proches des Bronzés, les Beaux Gosses deviendront cultes.

Publié le 1 juillet 2009
3/10 en étant très généreux...;3 pour certaines répliques qui ont timidement amenés mes zigomatiques à se décoincer...;j'ai deux ados,n'ont pas aimé non plus. je ne comprend pas le déchainement médiatique pour ce film en France;American Pie est un chef-d'oeuvre à côté de ce navet... j'ai l'impression que le film n'a jamais décollé,80 minutes de masturbation,de mauvais roulages de langue et de rateaux... Est-ce que la journaliste de la Libre Belgique a bien vu le même film? A éviter (et surtout avec de jeunes enfants,même si le film est EA,c'est tellement con,qu'un bon Walt Disney leur fera plus de bien).

Publié le 30 juin 2009
Même avec la meilleure bonne volonté, j’ai eu du mal à cerner où la critique de la Libre Belgique a bien pu trouver de la finesse et de la subtilité dans ce navet indigeste. La manière dont il évoque l’éveil de la sexualité chez les ados qu’il portraie, dénote à peu près autant de légèreté et de finesse que celle avec laquelle les Transformers rutilants de biscotos mécaniques négocient leurs querelles intestines… La qualification de « film tout en légèreté » fait sourire pour un film cru qui tente maladroitement de brosser une image réaliste d’un univers ado, en confondant réalisme et exubérance de mauvais goût dans le chef des protagonistes qu’il met en scène. OK, les ados d’aujourd’hui ne sont plus ceux de la Boum. OK, ils s’éveillent bien plus tôt aux fantasmes, jonglent avec le cyber-sex et ont un langage plus dépouillé de circonvolutions ou d’allusions à la « chose » qu’il y a 20 ans. De là cependant à se résumer à l’image des deux zigotos de ce navet, il y a une marge de la taille d’un bon million de préservatifs déroulés… En guise de jeunes adultes mal dans leur peau et s’éveillant au monde parfois douloureux des premières relations affectives, on a droit à deux caricatures boutonneuses où l’absence de nuances dispute la primeur à la vulgarité. On cherchera en vain où se situe la subtilité dans des dialogues sans cesse parsemés de ‘branlette’, ‘suce’, ‘bite’ et autre joyeusetés du genre. En place d’allusions, on a droit à un assaisonnement bien gras et bien lourd tant dans le verbe que dans le geste. Même si le genre bourrin avait repoussé ses limites avec la série des « American Pie », on ne savait pas le cinéma français en phase terminale de contamination. Le coup - tout en délicatesse et en poésie - de la chaussette à laquelle nos deux chérubins trouvent un usage inédit, démontre encore que la grossièreté peut être visuelle et pas seulement exprimée. Etonnant d’ailleurs que ce film soit enfants admis. L’inconsistance des comités de censure est parfois déroutante. J’ai vu des parents accompagnés de jeunes enfants de 10-12 ans qui quittaient la séance au milieu de celle-ci, sans doute soucieux d’épargner à leur progéniture un spectacle aussi pitoyable. Ceci sans parler de l’ambiance presque gênée qui régnait dans la salle lors de plusieurs passages où, clairement, il est devenu manifeste aux spectateurs qu’ils s’étaient faits une bien mauvaise impression préalable de ce à quoi ils allaient assister. Les seuls rires qui fusaient ci et là étaient aussi gras que le comique qui les suscitait. Si ce film avait été américain, on eut pu s’épargner de s’étonner de son mauvais goût. De la part d’un film français, la surprise n’en est que plus désagréable.

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