pekka

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Publié le 17 novembre 2011
Certes, beaucoup de choses ont été dites sur cette adaptation de Tintin au cinéma. Que les choses soient claires dès le départ: un film est un média artistique totalement différent d'une BD ou d'un roman, et le réalisateur du film peut dès lors "adapter" (par essence) le média de départ. La question de la fidélité ou de la ré-appropriation de celui-ci peut se discuter, à l'aune de la réussite artistique et non uniquement technique du film. En l'espèce, l'esprit et la saveur de la création d'Hergé sont assez bien restitués dans le générique et le début du film, ou les personnages de Tintin et Milou (déjà un peu moins réussi visuellement). Les choses se gâtent à l'apparition des Dupont-Dupond, figés et bouffis, avec des figures comme des ballons peints, fades dans leurs interventions, et encore davantage avec le capitaine Haddock, décrit comme un alcoolique au dernier degré, et nettement moins imaginatif et fleuri dans son langage, tout en étant plus vulgaire/commun. Enfin, les péripéties évoluent vers une inflation de spectaculaire assez grotesque. Le tout laisse finalement une impression paradoxalement (au vu de la virtuosité technique et de l'escalade dans le spectaculaire) assez volatile...

Publié le 24 octobre 2011
Avant d'essayer d'aller voir 'La piel que habito', et après une ou deux déceptions récentes dans la filmographie de Pedro Almodovar, j'ai décidé de voir 'La mala educacion' en DVD, raté lors de sa sortie. Et j'ai reçu une claque ! Film très noir, au scénario virtuose truffé de mises en abyme, de trompe-l'oeil chronologique, et identitaire et sexuel, il trouve sa source empoisonnée dans une relation pédophile abusive entre un prêtre (avec quelle longueur d'avance le réalisateur a-t-il braqué en public ses projecteurs sur ce scandale...) et un jeune garçon sopraniste et enfant de choeur... Almodovar démontre que les fruits du crime sont amers et mortifères, détruisant des vies, générant le mensonge. Comme certaines fleurs vénéneuses, 'La mala educacion' déploie ses atours séducteurs et son parfum cru et dérangeant. Je comprends aussi pourquoi, après un film si sincère, concentré et personnel, aspergé de vitriol, malade d'amour et dévoré de désir, Pedro Almodovar ait quelque peu perdu de sa substance !... Un chef-d'oeuvre perturbant les consciences.

Publié le 16 octobre 2011
Séance de rattrapage DVD. Sobriété, épure et classicisme de la mise en scène, brillante sans clinquant, pour un propos dénonciateur, d'une actualité persistante, sur les mécanismes souterrains à l'oeuvre dans notre société mondialisée, et dépouillée de toutes ses valeurs politiques, économiques, morales, etc. Le contexte hong-kongais n'est qu'anecdotique. On pense aussi bien à l'amorce de la chute de l'empire romain, qu'à notre époque contemporaine. Magnifique interprétation générale. Scénario d'une inventivité et d'une rigueur exemplaire.

Publié le 16 octobre 2011
Séance de rattrapage en DVD. Voir mon commentaire de 'Election 2'.

Publié le 16 octobre 2011
Remake d'un film israëlien que je n'ai pas vu, mais que l'on dit meilleur, ce film ne fonctionne pas vraiment dans sa partie contemporaine, un peu outrée et artificielle. Par contre, la partie "1966" est excellente, pleine de tension et très bien interprétée. Une demi-réussite du genre, plaisante à regarder.

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