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Publié le 21 janvier 2019
Face à un thème extrêmement classique mais toujours jouissif (la lutte à mort pour le pouvoir entre deux femmes sans scrupules), on pouvait choisir un traitement hyper-baroque ou glacé (un peu à la manière du dernier "Lady Macbeth". YL a choisi le premier, et personne ne peut le lui reprocher, car il en résulte un film distrayant et grand public. On peut tout de même reprocher à YL d'avoir trop louché sur Greenaway et d'avoir abusé du fisheye. Un clin d'oeil à Kubrick (Schubert, comme pour Barry Lyndon), un autre à Fellini (l'image des deux emperruqués qui rappellent les duettistes de Casanova). Un nouveau style pour YL, vive le changement !

Publié le 24 septembre 2018
Oui, bien, il fallait faire ce film bourré de bons sentiments. Après avoir raté Cannes en 1989, Spike Lee revient avec un film très consensuel, bien évidemment applaudi à la fin par un public très jeune et engagé, mais qui ne livre qu'un opus très secondaire sans la rage que le réalisateur nous avait accoutumé à voir. Très bons acteurs, évidemment, mais dieu que c'est long... La séquence de danse du début m'a quasiment fait quitter mon fauteuil. Pour le reste, une seule séquence très drôle, celle de l'embrassade, dont on espérait qu'elle allait faire chanter le Great Wizard, mais non, ça tombe à plat. Vraiment pas de quoi se réjouir, sauf la nième attaque envers Trump, mais ça commence à bien faire. Trop facile.

Publié le 22 septembre 2018
Baumbach avait tourné Frances Ha qui avait eu un succès à mon avis surprenant - une ressucée de plein de clichés New Yorkais sans grande originalité (sauf une scène hilarante avec un metteur en scène allemand de théâtre d'avant-garde). Ici, ce second de Wes Anderson montre parfaitement qu'il a été plus qu'un assistant et il livre une oeuvre simple et jouissive bien dans la lignée de WA. Trop long, sans doute, on aurait voulu couper certaines scènes, mais un bon moment de cinéma valant plus qu'un samedi soir.

Publié le 17 septembre 2018
Rappelons que Robert Bresson avait adapté la même histoire de Jacques le fataliste, sous une forme modernisée : les Dames du Bois de Boulogne, dialogues de Jean Cocteau. Vaut la peine d'être revu même si Bresson, apparemment, ne l'aimait pas.

Publié le 16 septembre 2018
"Brûlant comme la glace", XVIIIe siècle comme Les liaisons dangereuses, histoire d'une vengeance froide et cruelle, tirée d'un récit enchâssé de Jacques le fataliste et son maître,voici un joli film aux dialogues ciselés (de très nombreux repris de Diderot lui-même). Une très belle image, de beaux plans séquences avec des acteurs éblouissants et un étalonnage parfait, que demander de plus ? Venant d'un réalisateur dont je ne connaissais que le premier film, Laissons Lucie faire, un parfait navet, je me méfiais, mais non, une bonne soirée de samedi, à consommer tout de suite et à oublier aussi vite.

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