absinthe

absinthe
  • Membre depuis le 27/07/2006
  • Nombre de critiques : 35
Publié le 9 juin 2011
Un enchantement pour les yeux, une B.O. judicieusement choisie, Sfar livre ici un excellent digest de ses BD. Si le rythme est un peu chaotique et s'essouffle vers la fin, la malice de ce chat philosophe et l'hymne à la tolérance de l'histoire font passer un très bon moment.

Publié le 3 août 2009
Voilà un film qui ne casse pas trois pattes à un cochon d'Inde. C'est plaisant, bien fait (les bestioles sont mimi tout plein) mais le scénario est trop alambiqué pour les enfants et les péripéties redondantes. A voir seulement pour occuper la marmaille en vacances si on a épuisé son stock de films d'animation.

Publié le 28 juillet 2009
Curieux film à deux vitesses, Public enemies se présente d’abord comme un banal film de gangsters particulièrement survolté : personnages schématiques sortant de nulle part, canardages à gogo, caméra tourbillonnante, plans saccadés, gros plans, contre-plongées, tout cet arsenal virtuose semble vain et fatigue plus qu’il ne fascine. Mann épure ensuite son propos pour se concentrer sur trois personnages (Depp-Bale-Cotillard) et c’est là que le film devient fascinant, virant à la tragédie romantique avec une remarquable économie de moyens, qui glace le sang pour mieux émouvoir et se terminer sur une extraordinaire scène finale où le cinéma devient le miroir de l’âme de cet anti-héros tragique qui a choisi de se brûler les ailes pour vivre vite et fort. Au final, un film inégal mais dont la dernière partie rachète avec brio les faiblesses du début.

Publié le 23 juin 2009
Epatant croisement entre humour absurde anglo-saxon et surréalisme à la belge, voilà un film qui donne une folle envie de vider son coffre à jouet et de se mettre à la stop motion. L'histoire tient bien la route, les personnages sont attachants, les décors d'une belle inventivité. Les studios Aardman n'ont quà bien se tenir !

Publié le 15 juin 2009
J'attendais beaucoup de Coraline et je n'ai pas été déçue. Partant du roman de Neil Gaiman, Selick ne se contente pas de l'illustrer platement mais l'enrichit de multiples trouvailles visuelles et de personnages secondaires pertinents. Se démarquant de Tim Burton, auquel on l'a trop souvent assimilé, le réalisateur développe une ambiance et un univers bien personnels qu'on espère retrouver dans de futures réalisations de cette qualité. La 3D apporte évidemment un petit plus à l'ensemble (si on excepte la corvée de porter des lunettes durant tout le film) mais n'est pas indispensable pour apprécier cet excellent film d'animation, mêlant poésie et terreurs enfantines.

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