Si on survit à la première demi-heure avec ses dialogues portant sur la musique classique et si on accepte la longueur du film on savourera un très bon portrait de femme remarquablement interprété.

C'est vrai que le film est excessif, trop long, trop boursouflé, trop hystérique, trop tourbillonnant mais quelle technique dans la réalisation. Et on découvre là un véritable amour du cinéma et de vrais instants de mélancolie.

Une fable féroce sur l'argent et le pouvoir. Le rėalisateur vomit au propre comme au figurė une société bien laide. Tout cela avec un humour décapant, une musique accompagnant bien les images et de très bons moments de cinéma.

Je suis généreux dans ma cotation car le film semblait cocher plein de cases pour m'ennuyer ou m'énerver mais finalement je n'en garde que son côté humain, sincère et bienveillant.

L'enquête débouche sur le constat amer de la toujours grande potentialité de violence masculine dans les rapports entre les hommes et les femmes. Une fin inhabituelle et un excellent Bouli Lanners. Un message également exprimé dans le film d'horreur "Men" d'Alex Garland. Mais finalement la vision de " La nuit du 12 " est encore plus terrible.