Au revoir à jamais

Titre original: Long kiss goodnight
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Aventure
Public: Tout public
Année de production: 1996
Date de sortie: 17/01/1997
Durée: 1h50
Synopsis : Samantha Caine est une paisible institutrice de province qui souffre d'amnésie. Jusqu'à ce qu'un accident ne vienne réveiller en elle un passé mystérieux et pour le moins agité. Epaulée par Mitch Hennessey, un détective privé à la morale plutôt douteuse, Samantha se lance dans la quête haletante de sa véritable identité. Leurs investigations les mènent tout droit à un complot, dirigé à la fois par des membres occultes des services de renseignement américains et un trafiquant d'arme international. Samantha Caine n'est pas en dépit des apparences, une simple mère de famille qui régale sa fille de tartes au citron. Une autre personnalité se terre au fond de sa mémoire défaillante, celle d'un agent surentraîné, impliqué dans les activités les plus inavouables du gouvernement américain. Son nom de code: Charlie Baltimore!
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Avis des internautesdu film Au revoir à jamais

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Publié le 28 août 2003
Sur le papier, voilà un divertissement archétypal, film d'espionnage (agents ultra-secrets ultra-violents, complot de la CIA, spectre terroriste) doublé d'un thriller psychologique (amnésie rétrograde et double personnalité), pimenté de scènes d'action spectaculaires à défaut d'être originales (explosions et fusillades, pluie de véhicules enflammés, destruction du pont qui enjambe les chutes du Niagara), ne dédaignant pas puiser dans les mécanismes dramatiques du bon vieux buddy-movie. Au final, c'est un drôle de machin hétéroclite, comme une collision incontrôlée de films très différents. Si, dans ses grandes lignes, le scénario se ramène à une enfilade de péripéties médiocres qui rassurent le bailleur de fonds et font bailler le spectateur, il s'avère, dans ses marges, régulièrement épatant - les one-liners désopilants sont légion et certaines scènes de transition ne manquent pas de grâce (éjecté sans ménagement d'une voiture, Mitch le privé paumé reste étendu sur le dos, allume et grille une cigarette, mélancolique, sans s'inquiéter le moins du monde des automobiles qui le frôlent : comment passer, en une fraction de seconde, de la pétarade à la soul, de l'action à la contemplation). De plus, l'image a un grain étonnamment glauque, la caméra insiste longuement sur les corps meurtris et poisseux des acteurs, sur leurs plaies, sur leurs ecchymoses, sur leurs cernes : la présence à l'écran de Samuel L. Jackson - drôle et émouvant dans un rôle tarantinesque de détective minable, fauché, vulgaire, magouilleur et solitaire, avatar dégénéré et désespéré du Shaft originel - se résume souvent à deux grosses billes luisantes, enfoncées dans un visage extraordinairement moite. Ces remarques avenantes ne valent hélas pas pour la dernière demi-heure, dénouement pyrotechnique conventionnel et ennuyeux, où il n'y a plus rien à sauver.
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