Peur primale

Titre original: Primal fear
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Policier
Public: Tout public
Année de production: 1995
Date de sortie: 05/06/1996
Durée: 2h11
Synopsis : L'avocat Martin Vail est une des figures les plus illustres et les plus controversées du barreau de Chicago. Brillant, vaniteux, combatif et arrogant les causes perdues et les procés à sensation exercent sur lui un attrait irrésistible, en lui permettant à la fois de conforter sa réputation de redresseur de torts et de satisfaire son inépuisable soif de publicité. Lorsqu'il apprend le meurtre de l'archevéque Rushman, un des plus éminents dignitaires de la ville, Vail se présente spontanément pour assurer la défense du suspect : Aaron Stampler. Bien qu'il ait été arrêté à proximité de l'archevêché, dans des vétements maculés de sang, le jeune homme respire l'innocence et inspire d'emblée la confiance. Provincial timide et naïf, il bénéficiait depuis plusieurs années de la généreuse protection de Rushman, considérait celui-ci comme son père adoptif, et n'avait aucune raison de le tuer. Durant cette première entrevue avec Vail, Aaron évoque aussi ses fréquentes 'absences', durant lesquelles il perd toute notion du temps. C'est à l'issue d'une de ces crises qu'il se serait retrouvé seul face au cadavre de l'archevêque, un couteau à la main, et aurait aperçu le tueur prenant la fuite.
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Avis des internautesdu film Peur primale

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Publié le 28 août 2003
Classique film de procès où un Richard Gere en roue libre s'évertue à innocenter un enfant de choeur un peu benêt accusé du meurtre d'un ponte de l'église chicagoane, évêque qui, non content de tremper dans de sombres arnaques financières, obligeait ses jeunes ouailles à payer de leur personne dans de glauques pornos amateurs. Si le benêt a bien commis le meurtre en question, c'est pas vraiment sa faute, monsieur le Juge : il a développé ... [silence pesant, souffles suspendus] ... une personnalité multiple. Là, on se dit qu'à force de se farcir des nanars hollywoodiens, on finira par être capable de rédiger une thèse sur cette singulière pathologie. On se dit aussi qu'Edward Norton (dont c'est la première apparition notable sur un écran de cinéma) surjoue un poil le rôle du doux agneau abritant, en son sein et à l'insu de son plein gré, un dangereux psychopathe (cette performance dissimule en réalité une autre pathologie intéressante, que l'on nommera le syndrôme Rain Man et qui ne concerne qu'une infime portion de la population mondiale : les acteurs hollywoodiens qui brûlent de remercier leur maman en brandissant un Oscar). Si l'on regarde tout çà sans s'ennuyer, c'est d'un oeil néanmoins perplexe et agacé. Mais, pour une fois, bien nous prend de ne pas zapper puisque le dénouement nous révèle que l'avocat brillant et généreux n'est en définitive qu'un gros nigaud et l'innocente victime un petit salopard : les scénaristes n'étaient pas plus dupes que nous, derrière le scénario con se nichait donc une critique implicite des susdites ficelles. C'est dans ses deux dernières minutes que Primal Fear dévoile toute son intelligence narrative (suspense rondement mené filigrané d'un commentaire post-moderne sur les clichés du genre) et acquiert in extremis une dimension inattendue.
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