Nurse Betty

Origines:
  • Allemagne
  • États-Unis
Genres:
  • Romance
  • Policier
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2000
Date de sortie: 04/10/2000
Durée: 1h52
Synopsis : Serveuse dans un restaurant d'une petite ville du Texas, Betty a toujours rêvé de devenir infirmière. Elle trouve un échappatoire à sa vie médiocre dans son feuilleton préféré, Amour et passion, un soap opera au séduisant héros, le docteur David Ravell. Une nuit, Betty assiste au meurtre sauvage de son mari par deux truands. En état de choc, elle nie cette réalité traumatisante et se réfugie dans l'univers de sa série favorite. Dorénavant persuadée qu'elle est réellement infirmière, elle part rejoindre le docteur de ses rêves, poursuivie par les meurtriers.
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    7.3/10 6 votes - 6 critiques

Avis des internautesdu film Nurse Betty

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Publié le 2 octobre 2014
Malgré un casting qualitatif, le film ne parvient jamais à décoller, la faute à une mise en scène poussive (comprenant parfois de nombreuses séquences convenues) et à de grosses incohérences scénaristiques.

Publié le 16 novembre 2000
La rentrée, et ses marées d’équinoxe, a ramené avec elle les bottes sexy sur les bas noirs, Nougaro au cirque royal, et un film réjouissant ! Un de ces films qui se baladent sur la corde raide, entre imaginaire et réalité, en faussant parfois les pistes, et en jouant avec mes nerfs. Un film qui fait naître en moi la plus délicieuse sensation dont le cinéma est capable : la jubilation. J’ai en effet jubilé comme je n’avais plus jubilé depuis la vision de Le jour de la marmotte, de Truman show ou encore de Dans la tête de John Malkovitch. Des films qui reposent tous, et avant tout, sur un scénario extrêmement bien construit, original et cohérent. Et c’est là que je songe à nouveau à ce bon vieux Samuel Fuller, révélant les 3 clés d’un film réussi : un bon scénario, un bon scénario et un bon scénario ! Le fond, donc, est d’enfer. Il constitue selon moi une superbe métaphore du cinéma en tant que tel : l’investissement de l’espace symbolique. Cet univers formidable, qui réconcilie le Désir et le Réel ; ce royaume béni où les rêves deviennent réalité. Et, en y réfléchissant, je pense que ma jubilation naît à chaque fois de ce même jeu de miroir : un symbolique qui renvoie à un autre symbolique, et qui me fait tourner la tête. En prime, le scénario m’offre de nombreuses douceurs dont je suis friand. En vrac, je pense à une construction à la Kubrick en forme d’équation, à quelques personnages haut en couleur et aux répliques cinglantes, à des descriptions bien senties de l’Amérique profonde, à des relents toujours bien venus de road movie, ou encore à des histoires de famille façon Vador – Skywalker. La forme, elle, flâne avec bonheur du côté de Tarantino. Je retrouve le même style décalé, voire déjanté, où la violence la plus crue côtoie la sensiblerie et où l’esthétisme le dispute au rire. Ce mélange de genres, détonnant, fait naître un humour ravageur, au vitriol. Et puis, pour ne rien gâché, Morgan Freeman est souverain, et, Betty est Betty. Nurse Betty est sorti sur nos écrans sans faire de bruit. A toutes les jubilations se joint ainsi, de surcroît, celle de la découverte. Courrez donc voir ce film! Il n’est pas trop tard mais il est plus que temps.

Publié le 16 novembre 2000
Aaaah amis lecteurs, quelle belle mission que la mienne ! Sortir d’un film, l’aimer passionnément et être à même de pouvoir communiquer ce bonheur non pas à une, deux, voire dix personnes, mais à une foule toute entière, invisible certes, mais fervente et dévouée, tout comme je le suis, au septième art… Aaaah chanceux je suis (aurait formulé Yoda), d’encore m’adresser à vous aujourd’hui, car le film dont je sors, ça me fait un bien fou de le dire, là maintenant et tout simplement : ALLEZ LE VOIR ! ! ! Je suis d’ailleurs dans un embarras extrême, puisque j’ai pris la grave décision de l’installer dans mon Top Ten, et je ne vois pas quel film je vais pouvoir éjecter… A moins que je le place ex æquo avec « Alice doesn’t live here anymore » de Scorcese… L’analogie avec cet autre joyau du cinéma américain n’est d’ailleurs pas innocente. Dans ce film (prodigieux et injustement méconnu) qu’il réalisa en 1974, Scorcese contait, comme Neil LaButte dans « Nurse Betty », la quête qu’une femme allait mener pour réaliser son rêve… Les deux films s’ouvrent d’ailleurs sur le même constat d’échec ; Alice et Betty ont sacrifié leur rêve pour leur sinistre mari. Heureusement, le destin s’en mêle et supprime les empêcheurs de rêver en rond. La voie est alors libre, mais pour Alice et Betty, le rêve va virer au cauchemar. Ce cauchemar, c’est celui de l’Amérique, une dérive du « rêve américain », un mythe miteux auquel Scorcese et LaButte ne croient manifestement plus… Serveuse dans un café, Betty a un quotidien morne et désincarné, il ne lui reste qu’une soap télévisée du genre « Amour, Gloire et Beauté » pour rêver. Mais ce rêve, que des milliers d’êtres humains font chaque jour en regardant la télévision, Betty va l’installer dans sa réalité. Convaincue qu’une extraordinaire histoire d’amour l’attend avec le docteur David Ravell (héros de sa soap préférée), elle va tout mettre en œuvre pour le retrouver. Ici, la télévision ne véhicule donc plus des rêves, elle est le rêve. En laissant la fiction lobotomiser sa vie, Betty nous ouvre les portes d’un monde d’illusions (perdues), elle nous renvoie aussi à nous-mêmes, spectateurs, qui pendant deux heures, prenons pour réelle la vie de personnages sur un écran, nous déconnectant par là nous aussi, de notre réalité. Dans le rôle de Betty, Renée Zellweger est désarmante, d’une humanité qui fait parfois oublier qu’on est au cinéma. Sur un autre versant du film, Morgan Freeman et Chris Rock déclinent eux aussi l’impasse de l’ « american dream ». Mercenaires dantesques ; gardiens noirs d’un enfer blanc, ils écument une Amérique à laquelle il semble qu’ils ont toujours été étrangers. La séquence dans laquelle Morgan Freeman contemple le « Grand Canyon » est éloquente : la nuit est tombée et l’horizon est plongé dans l’obscurité, comme inexistant. Alors, face au néant, le personnage de Freeman va laisser, comme Betty, le rêve prendre le dessus… Film de la désillusion, « Nurse Betty » est un alliage détonnant de lucidité féroce, d’humour et d’humanité. Tendrement subversif, le film a aussi le mérite de ne pas se ramollir sur la fin, contournant la loi du « happy end » si cher à l’industrie US… Voilà, il y a encore beaucoup à dire, mais je vous laisse la suite, bon film !

Publié le 3 novembre 2000
ce film est vraiment... lourdingue. comment peut-on nous faire avaler qu'une fille voit une série à la télé et qu'elle ignore que le gars est un acteur et qu'elle pense qu'il est ce qu'il est dans la série. débile, absurde et très nul.

Publié le 19 octobre 2000
Le scénario est bon. Même si le rythme est un peu lent, on s'amuse beaucoup en regardant ce film. Et Renée ZELLWEGER vaut le détour à elle toute seule: elle joue très bien la demi folle qui suite au choc d'avoir vu son mari mourir sous ses yeux perd les pédales. C'est très distrayant.

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